L'armée israélienne a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi être en train d'attaquer des immeubles civils dans la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth, sous prétexte que des dépôts d'armes du Hezbollah y sont cachés. Les forces armées israéliennes «mènent actuellement des frappes ciblées sur des armes stratégiques du Hezbollah qui étaient entreposées sous des immeubles civils dans la banlieue sud de Beyrouth», indique un communiqué militaire. Auparavant l'armée israélienne a appelé, – par la voix de son porte-parole, le contre-amiral Daniel Hagari -, les habitants de plusieurs zones de la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, à évacuer immédiatement, en prévision de frappes imminentes ciblant trois dépôts d'armes du Hezbollah dans des immeubles civils. Ni Israël ni le Hezbollah n'ont officiellement confirmé l'assassinat du secrétaire général du mouvement libanais armé, Hassan Nasrallah, qui, selon des médias publics et privés israéliens, était la cible de ces frappes. Depuis lundi matin, l'armée israélienne a lancé l'attaque «la plus violente, la plus étendue et la plus intensive» contre le Liban depuis le début des affrontements avec le Hezbollah il y a environ un an, qui a fait 726 morts – dont des enfants et des femmes – et 2 173 blessés ainsi que des milliers de déplacés, selon un décompte d'Anadolu basé sur plusieurs communiqués des autorités libanaises. Plus de 1 500 personnes sont mortes au Liban depuis le 8 octobre 2023.