En reconnaissance de son engagement sans faille, le Président de l'Etat de Palestine a décerné le feu avocat français, Gilles Devers, à titre posthume, l'Etoile de la Liberté de l'Ordre national de l'Etat de Palestine, une distinction honorant son immense contribution à la lutte pour la justice au peuple palestinien. Cela a été annoncé par l'ambassadrice de l'Etat de Palestine en France, Hala Abou Hasira lors de la grande cérémonie commémorative organisée en l'honneur de l'avocat Devers, au Centre français de la civilisation islamique de la ville française de Lyon. Elle a dit : « Aujourd'hui, nous honorons la mémoire d'un homme extraordinaire : Maître Gilles Devers, qui nous a quitté le 26 novembre dernier. Défenseur infatigable de la justice, ami et allié indéfectible de la Palestine, il a eu un rôle clé dans la défense des droits du peuple palestinien et pour la fin du cycle de l'impunité. Son héritage continue d'être porté par son digne fils, Maître Manuel Devers, et tous ceux qui ont défendu la dignité humaine et porté la voix des palestiniens à ses côtés ». L'ambassadrice palestinienne a présenté ses sincères condoléances, au nom de l'Etat de Palestine, en tant que président, gouvernement et peuple, à la famille, aux amis et aux fans du grand ami de la Palestine, le regretté avocat français et international Gilles Devers. Elle a exprimé sa profonde tristesse face au décès du grand avocat, qui a toujours adhéré à son humanité et à son parti pris total en faveur des opprimés, soulignant que son héritage restera vivant dans la lutte contre l'injustice en Palestine et dans le monde. « La cause palestinienne a perdu l'un de ses plus actifs défenseurs devant les instances judiciaires internationales. Gilles Devers, avocat lyonnais qui avait contribué à porter ce dossier devant la Cour pénale internationale (CPI), est décédé le 26 novembre à l'âge de 68 ans, après un long combat contre la maladie. » Devers a formé une armée de juristes et d'avocats, comptant plus de 350 personnes, dans le but de faire entendre haut et fort la voix des victimes palestiniennes devant les tribunaux internationaux, et a représenté officiellement l'Etat de Palestine dans les affaires déposées devant la Cour pénale internationale, qui ont culminé peu avant son départ avec l'émission de mandats d'arrêt contre le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité ».