«L'approbation des statuts particuliers et des régimes indemnitaires des professionnels de la Santé lors de la dernière réunion du Conseil des ministres est un plus pour la Santé en Algérie», a affirmé hier le Professeur Belhadj, chef de service de médecine légale au CHU Mustapha Pacha, et président du Syndicat national des enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires, faisant savoir que toutes ces indemnités rentrent aussi dans la retraite. Intervenant sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le Pr Belhadj a souligné que «cette mesure répond à une grande partie des attentes des professionnels de la Santé, notamment en ce qui concerne l'évolution des carrières». Elle donne également une importance capitale à la formation continue, a-t-il poursuivi, ajoutant que le statut donne une vision claire sur les obligations de l'employé et ses droits. L'intervenant a souligné concernant les indemnités des Professeurs en médecine, les Maitres-Assistants et les Docents qu'il aura, juste après la publication des statuts, des négociations sur le régime indemnitaire, estimant par ailleurs la nécessité de la révision de la loi de la Fonction publique notamment la révision de la valeur et du nombre des points indiciaire. «Il faut revoir la Fonction publique dans ses actes juridique et technique et aller vers l'intelligentsia pour le faire», a-t-il noté au passage. Interrogé sur le mécontentement affiché par une partie des professionnels de la Santé, le Pr Belhadj s'est dit surpris que trois corps aient été oubliés. «Nous avons été surpris de voir que trois corps ont été oubliés. Il s'agit des corps communs, des administrateurs et des gestionnaires», a indiqué le même responsable avant de poursuivre : «Vous ne pouvez pas développer et stabiliser un secteur en oubliant ces corps-là. Vous ne pouvez pas faire bénéficier un corps et mettre de côté les autres corps», a-t-il averti. Afin de trouver des solutions à cette problématique, et ne pas faire de mécontents, l'invité de la Chaîne III préconise de s'asseoir autour d'une table, en urgence, et discuter avec les secteurs clés, notamment, la Fonction publique et les finances. Il a appelé ces derniers à être en harmonie avec ce qui se passe sur le terrain. S'agissant de la gestion des urgences, il a indiqué que le nouveau statut donne de l'importance au personnel qui travaille dans les urgences par une indemnité spécifique et notamment ceux qui ont des postes supérieurs. Selon lui, cela n'est pas suffisant pour régler le problème mais «il faut créer un système d'évaluation et de demander des comptes à des gens qui sont responsables du management des urgences et de ce qui est autour des urgences, de valoriser et former le personnel et de sensibiliser le citoyen».