Selon les chiffres présentés par le ministère de l'Education lors de la rentrée scolaire 2024-2025, près de 12 millions d'élèves sont inscrits au niveau national (soit une augmentation de 6,8 % par rapport à l'année scolaire précédente) dans près de 30.000 établissements scolaires, dont 1.700 sont équipés de tablettes numériques. Le système scolaire est encadré par plus d'un million de professionnels dont plus de 600.000 enseignants et plus de 5.000 agents administratifs. Quatre-vingt millions de manuels scolaires ont été distribués, en tant que support pédagogique. 40% des élèves ont bénéficié de ces manuels scolaires gratuitement. Le secteur a procédé au recrutement de 292 enseignants diplômés de l'Ecole supérieure des enseignants pour les sourds-muets, à l'ouverture de nouveaux lycées de mathématiques en sus du lycée des mathématiques de Kouba, et à l'ouverture de l'Ecole internationale algérienne virtuelle pour les enfants de la diaspora. En outre, toutes les mesures nécessaires pour réhabiliter les établissements éducatifs impactés par les intempéries, notamment dans la wilaya de Béchar, ont été prises. Tout récemment, alors qu'il était en visite de travail dans la wilaya de Tindouf, le ministre de l'Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, a fait part de la mise en place, en application des directives du Président Abdelmadjid Tebboune, soucieux de l'amélioration de la qualité de l'enseignement et de l'accompagnement du processus pédagogique dans les différents paliers scolaires, d'une commission nationale chargée d'examiner la question de la qualité de l'enseignement. De son côté, le Gouvernement a examiné dernièrement les différentes mesures proposées pour la révision des programmes scolaires de manière à permettre leur développement et d'en réduire le volume. Il a également entendu une communication sur l'état d'avancement de la révision du statut et du régime indemnitaire des corps spécifiques de l'éducation nationale, visant à promouvoir le statut social de l'enseignant et des fonctionnaires de cet important secteur éducatif. Auparavant, le ministre de l'Education nationale, Mohammed Seghir Saâdaoui, avait évoqué le dossier de l'allégement du programme scolaire, affirmant que cette démarche «s'inscrit dans le cadre de l'approche du ministère, en application du programme du Président Tebboune, visant à intégrer le sport scolaire et les activités culturelles pour les soulager. En vue du développement et de l'actualisation des programmes, le ministère a procédé au renforcement du Conseil national des programmes (CNP). Ce jeudi, c'est la commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l'Assemblée populaire nationale (APN), qui a reçu, à Alger, des représentants d'associations de parents d'élèves pour écouter leurs préoccupations, et ce, dans le cadre du programme de la commission visant à valoriser l'action participative. Cette rencontre avec des représentants d'associations de parents d'élèves a permis de discuter de plusieurs sujets importants, notamment ceux liés aux programmes scolaires et aux mécanismes d'enseignement, en vue de trouver des solutions aux problèmes auxquels le secteur est confronté comme la surcharge des classes et le phénomène des cours particuliers. Pour rappel, le Conseil des ministres a approuvé le statut particulier des fonctionnaires du secteur de l'éducation nationale. Tout cela démontre, comme l'a souligné le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), à l'occasion de la Journée internationale de l'éducation (24 janvier), que l'Algérie a placé le secteur de l'éducation en tête de ses priorités. «L'éducation est l'un des plus importants droits de l'Homme et une nécessité individuelle et sociétale et représente un fort indicateur du niveau de progrès et de développement», a souligné le CNDH. En résumé, «l'éducation est un passeport pour le développement humain, qui ouvre de nouvelles portes et étend aussi bien la liberté que le champ des possibilités», affirme le Conseil. Il explique que pour atteindre ses objectifs, l'éducation doit être inclusive, de qualité, gratuite et sans discrimination aucune', et souligne-t-il avec fierté, «ces principes sont garantis en Algérie». En fait, l'école bénéficie d'une attention particulière du président Tebboune comme l'attestent ses nombreuses interventions dans ce sens au sein du Conseil des ministres et à diverses autres occasions.