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La ''contre-attaque'' du Président Tebboune qui a comblé de joie les enseignants Réduction de l'âge de départ à la retraite et augmentation du congé de maternité
Pour contrer l'incertitude qui sème le doute, ces derniers jours, chez les enseignants, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a décidé de réduire l'âge du départ à la retraite des pédagogues de l'éducation nationale à trois ans et d'étendre le congé de la maternité pour les éducatrices à 5 mois au lieu de 3,5 mois, des résolutions qui ont ravivé la communauté éducative.Que de bonnes nouvelles pour les enseignants de l'Education nationale après le grand pessimisme qui a entouré, ces derniers jours, la communauté éducative et à leurs têtes les syndicats sur les conditions de travail en général et sur le contenu du nouveau statut particulier en particulier. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune vient d'ajouter d'importantes décisions en faveur des enseignants des trois cycles de l'Education nationale, lors du Conseil des ministres tenu avant-hier dimanche à Alger. En plus du statut particulier, le Chef de l'Etat a décidé de diminuer l'âge de départ à la retraire à trois ans pour les enseignants des trois cycles de l'Education nationale et, en plus, d'élargir le congé de maternité à cinq mois au lieu de trois mois et demi pour les enseignantes, ce qui a ravivé le cœur et apaisé l'inquiétude de ces derniers. Ainsi, et lors du Conseil des ministres qu'il a présidé avant-hier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a décidé de baisser l'âge de départ à la retraite de trois années pour l'ensemble des enseignants, une réduction vivement applaudie par les enseignants issus des établissements scolaires. Cette décision du Chef de l'Etat est applicable à tous les enseignants du primaire, du collège et du lycée. Une annonce qui intervient alors que les syndicats avaient vivement controversé, il y a quelques jours, le contenu des statuts particuliers jugés en-deçà de leurs attentes poussant même le ministre de l'Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui a entreprendre une série de discussion avec les partenaires sociaux et à installer une commission spéciale chargée de mener le dialogue avec les syndicats de l'Education nationale dans le but de récolter toutes les observations et interrogations sur les points jugés négatifs nécessitant une révision. Ce n'est pas tout puisque le président de la République a décidé, lors du dernier Conseil des ministres, une autre mesure majeure en faveur des enseignantes des trois paliers de l'éducation nationale, il s'agit de l'élargissement du congé de maternité passant de 3,5 à 5 mois. Ces deux décisions majeures ont été accueillies avec un grand soulagement et une immense joie par les enseignantes. Ce grand intérêt porté par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune à l'Education nationale en général et en particulier aux enseignants, a été bel et bien interprété et reçu à la fois par la communauté éducative y compris par les syndicats de l'Education nationale, au moment où ces derniers avaient fait part, il y a quelques jours, de leurs inquiétudes et leurs interrogations sur le contenu du statut particulier. Le message du Président Tebboune après ses dernières décisions a été reçu par les partenaires sociaux. En réponse à leurs colères, la réplique du Premier Magistrat du pays a largement apaisé la tension qu'a connu, ces derniers temps, le secteur de l'Education nationale. L'intervention du Président Tebboune dans cette conjoncture particulière confirme son grand attachement à placer les enseignants dans des conditions favorables au vu du rôle perceptible qu'ils jouent dans la société civile et surtout dans la préparation et la formation des nouvelles générations. Réagissant suite aux décisions du Chef de l'Etat, le Conseil des ministres a affirmé dans un communiqué datant d'avant-hier dimanche, que ces résolutions sont prises «compte tenu du grand rôle que détient l'enseignant dans la société civile», lit-on dans le communiqué. Rappelons-le, et avant les décisions du Président Tebboune, les syndicats de l'Education nationale avaient affiché des critiques sur le contenu des statuts particuliers, notamment sur le plan socio-professionnelle des employés du secteur, tout en soulevant des interrogations sur certains points du nouveau statut particulier. Des critiques soulevées par le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (Cnapeste), lorsque son Coordinateur national, Messaoud Boudiba avait appelé à réviser carrément les statuts particuliers.