Gerboise : un petit animal bien sympathique, dénommé gerboa en latin scientifique et djerbü en arabe maghrébin. Ce qu'en dit le Larousse : Petit rongeur des steppes et des déserts d'Afrique et d'Asie, à la longue queue, aux longues pattes postérieures, se déplaçant par sauts. ( 30 espèces, constituant la famille des dipodidés.) Hélas aucun rapport avec la bombe atomique tirée par la France coloniale dans le désert algérien dont, à ce jour les entrailles n'ont toujours pas livrés les secrets et à l'exception de l'armée française, personne ne connait où auront été enfoui les restes de tout ce qui a fait ces installations d'horreur. Les cartes de position n'ont toujours pas été remises à l'Algérie. La France, au regard des peuples du monde entier, doit rendre justice aux nombreuses victimes et réparer les préjudices. Elle doit nettoyer les déchets qu'elle a laissé sur place après son départ du pays. C'est la moindre des choses au-delà du principe mondialement connu et répété : « Pollueur payeur » ! Dernièrement le Conseil de la nation sous la présidence de Salah Goudjil, s'est finalement saisi de cette question des essais nucléaires qui, encore à ce jour, font apparaître leurs néfastes et criminelles séquelles sur l'environnement, sur la faune et la flore, mais pire encore sur les descendants des habitants de ces régions où ont été effectués ces essais atomiques, qui ont fait de la France une puissance nucléaire. Une loi a donc été adoptée pour que la France assume ses responsabilités quant à l'élimination des déchets radioactifs existants encore de nos jours, alors que l'Algérie est indépendante depuis 1962. Avec l'adoption de cette loi, l'Algérie réitère et officialise, si besoin est, sa légitime demande. Même le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, devait dire, il y a juste quelques jours, que la reprise de la coopération bilatérale entre les deux pays, doit tenir compte de ce sujet, relatif aux réparations dans leur ensemble, causées par ces explosions nucléaires. La décontamination de ces sites est obligatoire sur le plan humain, moral, politique et militaire tant et plus que seuls les responsables des différents corps d'armée française savent avec précision où ces essais ont été effectués et où sont enterrés les matériaux et le matériel utilisé. Déjà, vers la fin de l'année 2022, le président Tebboune, dans un entretien accordé au Figaro, avait demandé à ce que la France nettoie ces sites notamment vers Reggane et Tamanrasset, et avait exprimé le souhait que la France prenne en charge les soins médicaux des personnes qui étaient sur place et celles qui y sont toujours. Cette population a de gros besoins médicaux afférents aux retombées de ces tirs atomiques, avec les conséquences connus sur le plan des cancers, et des malformations chez les nouveau-nés, pour ne citer que ces pathologies. On ne peut laisser cette situation sanitaire en l'état. C'est criminel. Le politologue Thomas Guénolé a estimé que la « France doit financièrement indemniser l'Algérie ». Cette façon de voir les choses n'est pas unique, car d'autres exemples de réparation, ont été concrétisés. De son côté, l'historien Benjamin Stora s'en est également prit à la France lors de la rédaction de son rapport en déclarant que « la décontamination des sites des explosions qui figurait dans mon rapport soumis en 2021 au président français, Emmanuel Macron, n'a pas été effectuée et d'insister « qu'à ce jour aucune réponse n'a été donné, quatre ans après, alors qu'il s'agit d'un enjeu central dans les relations. » Mais en fait, de quoi s'agit-il ? Que sont ces essais nucléaires ? Quelle en a été leur finalité ? :la mise au point de bombes atomiques ? Evidemment ! D'accord mais que fait-on des dommages collatéraux, d'autant que l'on savait bien ce qui s faisait et les ingénieurs et autres responsables français ont toujours eu une bonne réputation votre de l'excellence du savoir-faire ? Les tirs ont été effectués à partir de février 1960 à Reggane et à In Ekker. Il y en a eu 17 en tout avant le fameux « Hourra » du général De Gaulle, pour la France qui venait d'entrer dans le cercle des pays à force nucléaire. La France a donc le devoir de reconnaitre ces crimes dans la globalité de ces 17 tirs nucléaires et par-là procéder à une compensation financière comme cela avait été fait dans d'autres circonstances, par des pays envers d'autres pays. Et c'est normal. Dans le cas contraire, c'est criminel et un déshonneur pour l'image de marque d'un tel pays comme la France. C'est un déshonneur, qui durera dans l'éternité, pour la France, dans le cas où elle ne le fait pas, alors même qu'à ce jour, il y a toujours des maladies, aussi différentes et graves, les unes que les autres, tel le cancer, les malformations, l'infertilité ou des naissances ratées. Oui, un déshonneur aux yeux des peuples du monde. La France que nous connaissons, celle des Droits de l'homme, de la liberté d'expression, du respect des valeurs universelles, la France humaine et tolérante, la France d'un état de droit, cette France-là doit le faire. La France actuelle héritière du passé colonial, héritière juridique et morale de ces crimes nucléaires, doit s'en affranchir et ne plus traîner ce boulet, encore des années durant. Pour un délit routier, pour d'autres infractions au code de la route, pour des insultes, des calomnies, des diffamations, ou pour une agression physique, dans un espace de droit commun, la Justice condamne et oblige les contrevenants aux Lois et aux Règles, aux paiements d'amendes et de compensation destinées aux victimes. Ici aussi, la Justice qui souvenons-nous, avait exigé que les « pollueurs doivent être les payeurs », pour le cas présent doit le faire contre l'état français qui a intérêt à se sortir de ce carcan héréditaire et de se laver de ces crimes contre les bergers, les villageois, les habitants des zones contaminées, polluées au Sahara algérien. A ce jour, l'actuel gouvernement algérien généreux, et fier en honneur au sang versé par les martyrs durant cette effroyable guerre d'indépendance et de souveraineté, n'a pas demandé de compensation financière. Et pourtant conséquence légitime de ces tirs atomiques totalement positifs et réussis pour la France, mais dévastateurs pour les zones contaminées du Sahara et pour celles et ceux qui ont été frappés par les effets. Oui, l'Etat algérien n'a pas jugé utile de demander une compensation financière, mais seulement une reconnaissance et le nettoyage des sites contaminés, pollués et donc radioactifs, où aucune vie ne peut être assurée en l'état. C'est connu, rien ne peut survivre aux retombées nucléaires, sans une reprise en mains, sans une correction du mal qui a été fait. En somme une grande «lessive». Les victimes et en général les habitants de ces régions comme le peuple algérien, estiment au contraire que la France doit prendre en charge financièrement les dégâts causés que personne ne peut nier, dégâts irréversibles sur les terres et dans la chair des humains qui se sont trouvés dans ces zones et qui n'ont rien demandé à personne, pris en cobayes involontaires, meurtris dans leur corps en souffrance jusqu'à la mort et dont beaucoup en ont subit les affres et ne sont plus de ce monde mais génétiquement d'autres proches, enfants et petits-enfants sont contaminés. Selon des études scientifiques, les déchets très radioactifs auraient une durée de vie de 24 000 ans. La décontamination doit se faire. Le nettoyage également. Aucun doute là-dessus. Tout le monde savait ce qui se passait et ce qui se passerait par la suite du temps et des années tant sur le plan de la santé que sur l'environnement, sur la faune, sur la flore en clair sur toute vie, toute créature. En termes de pollution, c'est un désastre dont les conséquences restent incommensurables et dont les conséquences sont terribles. Oui tout le monde savait tout cela. Et pourtant, les tirs ont eu lieu avec les retombées sur terre que même les scientifiques croient en leur gravité. Il y a eu des décisions, des négociations mondiales, des signatures de Traités mondiaux, sur la question, mais la France, se sachant responsable et coupable n'a pas jugé utile de signer notamment le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) porté par l'ONU, en vigueur depuis déjà quatre ans. Dans ses clauses, le Traité signifie bien « une obligation pour les Etats signataires ( victimes ou participants à des essais) de prendre en charge les victimes civiles et de réhabiliter dans la mesure du possible, les zones affectées par les essais. » Le 13 février 1960, le général De Gaulle, devait se féliciter de la réussite du premier des nombreux tirs nucléaires, tenu à 7h04 à Reggane, tant et plus qu'il devait tout naturellement s'adresser avec emphase et fierté aux différents corps des armées françaises, en s'exclamant « Hourra pour la France ! Dès ce matin, la France est plus forte et plus fière ! » C'était le premier tir atomique dans l'atmosphère. Le dernier sera effectué plus tard. Entretemps, lors du tir de « Gerboise rouge », il est noté la présence d'animaux vivants ( des souris, des rats et des chèvres) auraient été placés autour du point de lancement pour tester leur réaction et voir s'il y a eu résistance à l'épreuve. Dans cette atmosphère fortement radioactive, il y a eu évidemment un déploiement de matériel roulant et d'hommes de troupe. Le risque de péril n'est pas alors anodin. A partir de décembre 1961, et jusqu'en 1966, les tirs furent tirés dans des tunnels sous la montagne d'In-Ecker, car la critique internationale devenait fréquente et gênait quand même les officiers en charge des opérations. Il est évident que pour tout ce chantier, il y avait du matériel, des engins, des ossatures, des baraquements, des engins. Comme pour tout chantier de travaux, de réparation ou de réalisation, tout doit être remit à l'état initial après la fin du chantier. C'est ce que disent les règles et les usages. On ramasse tout et on nettoie tout. On laisse sa place propre comme elle a été trouvée au début. Pour la caricature, c'est ce que nous lisons ici et là, comme recommandation, à l'intérieur des toilettes publiques : « Laissez ce lieu propre comme vous l'avez trouvé ». Hélas, ce n'est pas ce qui s'est passé pour toutes les zones où les tirs nucléaires se sont produits. Les différents corps d'armée française se sont retirés ont laissant sur place leur matériel inutilisable mais le plus anormal, c'est que beaucoup de ce matériel aurait été caché en partie, enfoui par les militaires sous le sable. Mohamed Seghiouer A suivre … Il faut savoir que tirs souterrains sous-entend bien qu'il fallait creuser des galeries sous la montagne. Un immense travail. Que de terre évacuée, que d'engins perforateurs, que de labeur ! Ceci étant dit, mais alors combien de temps, combien d'années, la radioactivité va-t-elle rester dans les tunnels ? Mystère ! Les scientifiques estiment cette durée à....24 000 ans. Non, je n'entrerai pas dans l'analyse de cette estimation. Je n'ai nullement les compétences pour, et je manque d'instruction scientifique de ce niveau. Même si le général De Gaulle était satisfait des résultats, il faut signaler le désastre survenu le 1er mai 1962, lors du tir souterrain Béryl, qui a fait que les particules radioactives, au lieu de rester dans les galeries, partent dans l'air et l'explosion fait sortir des substances très radioactives. Des scientifiques se sont approchés par la suite, des années après, et avaient enjoins aux visiteurs autorisés à ne pas rester plus de 20 minutes sur place, au risque d'être exposés pendant une année, à des doses ultra dangereuses. Mais alors dans ces conditions de danger, qu'en est-il de la population habitant les environs ? A lire des documents sur le sujet, il est précisé qu'il n'y a que quelques centaines seulement qui ont pu déposer un dossier pour demander réparation, et ce depuis l'indépendance. Et aucune n'aura obtenu une indemnisation. Rien n'aura été fait pour faciliter le montage de tels dossiers, que chacun saura toute la difficulté. Et c'est en cela que la France coloniale de cette époque aurait dû faire comme cela avait été fait pour la population polynésienne. Dans ces écrits, il est noté que le président Macron, s'était même rendu dans ces iles pour aborder ce qu'il fallait faire en ce qui concerne et les indemnisations, et les conséquences entre autres des séquelles sur la santé des essais nucléaires. Pour quelles raisons, la même chose n'a -t-elle pas été faite pour les habitants des zones contaminées au Sahara algérien ? Plus encore, la France n'aurait pas signé le Traité sur l'interdiction des armes nucléaires ( TIAN) complété par un autre Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires ( TNP) et porté légitimement par l'ONU. Pourquoi cette cécité sur une telle question que ces explosions nucléaires français en Algérie ? Pourquoi un tel tabou sur ce passé atomique français ? Il est vrai que ce n'est si simple de parler ou d'écrire sur un tel sujet complexe, aussi scientifique que cela et aussi entouré de secrets pour le commun des mortels, en Algérie, en France ou ailleurs de par le monde. Cela étant posé, quelle justice donc pour les victimes d'essais nucléaires ? Ne serait-ce que dans le cadre de l'aspect historique, la France actuelle, même si elle n'est pas responsable de ce qui s'est passé il y a plus de 60 ans, devrait assumer et corriger dans la mesure de ses possibilités les faits criminels de la France de l'époque lors de ces tirs atomiques. Le peuple français ne peut tolérer une telle « amnésie » dangereusement laxiste. Il n'y a pas si longtemps, à peine quelques mois, sur le sol français, il y a eu une vaste campagne de précaution envers les habitants des zones du Var, de Toulon, de la Seyne-sur-mer, de Ollioules, et Saint Mandrier, dans la proximité avec le port de Toulon, en cas d'accident nucléaire. Cette campagne consistait à la distribution de comprimés d'iode stable aux habitants, et ce par le ministère des Armées, en tant qu'exploitant d'un site nucléaire, autour d'une zone d'un périmètre militaire. Dans le communiqué de la Préfecture, il est précisé qu'en cas de rejet radioactif dans l'environnement, il peut être ordonné la prise d'iode stable pour protéger la santé des habitants. A noter que le même type de distribution est possible dans un rayon de 10kms autour des centrales nucléaires en général et même pour celles qui ne produisent que de l'électricité. Pour être précis, il y a eu en toute fin d'année passée, une simple suspicion de radioactivité dans une déchetterie ce qui a immédiatement fait déclencher et mobilisé toute une armada de scientifiques, de pompiers, de spécialistes des risques radiologiques. Force est donc de reconnaitre la gravité et les éventuelles conséquences d'un simple accident sur l'impact sur la santé humaine et environnementale. On ne badine pas avec ce sujet, sauf quand il s'est agit de tirs nucléaires hautement plus importants et graves, au Sahara algérien. La santé de cette population ne valait-elle donc pas celle de la petite ville d'Espira-de- l'Agly dans les Pyrénées Orientales( France) ? Dans les explications communiquées, on précise que « la prise de comprimés d'iode stable permet de protéger efficacement la thyroïde en cas d'accident d'une installation nucléaire entraînant un rejet d'iode radioactif. En saturant la thyroïde d'iode stable, ces comprimés permettent d'éviter l'absorption d'iode radioactif, qui peut se fixer sur la glande thyroïde et augmenter les risques de cancer notamment chez les enfants et les femmes enceintes. » C'est dire que des précautions sont prises et l'on ne peut qu'être en droit de se poser la question de savoir pourquoi de telles décisions n'ont-elles pas été prises pour les populations du Sahara, où avaient été tirés ces 17 essais nucléaires dans le but d'une maitrise de la bombe atomique ? Qu'attend donc la France actuelle pour se débarrasser de ce « fardeau « de son histoire nucléaire et de ses retombées criminelles dans l'atmosphère qui ont tant causé de drames et laissé tant de séquelles aussi toxiques que mortelles ? Cette France là attendrait-elle une mirifique prescription de ces faits condamnables, de ces faits d'horreur ? Sait-on que les nuages radioactifs ont survolés, certes des zones d'Algérie, mais aussi de la Libye et d'autres régions d'Afrique ? Sait-on que, d'après un chercheur en génie nucléaire, qui précise « qu'il y aurait eu aussi des tonnes de lave radioactive qui, à ce jour, menace l'environnement et les populations. Et d'ajouter que » l'explosion du Beryl à Tamanrasset (Algérie) le 1er mai 1962, était de la même ampleur que celle de Tchernobyl , et qui aura été qu' une grande catastrophe avec des victimes algériennes et avec la destruction de la faune et de la flore » Ce que déclarait ce chercheur, a été confirmé par l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) en 2005, et par un laboratoire français en 2009, qui, suite à des analyses avaient conclu que cette lave était « hautement radioactive » et présentait « un risque majeur pour les humains comme pour les animaux et bien sûr l'environnement. » Il faut juste que l'on comprenne que ce qui s'est passé dans le sud algérien est imprescriptible et restera pour l'éternité historique. Il est aussi bien compréhensible que la France aujourd'hui soit rattrapée, par ces tragiques évènements terrifiants qui, plus horriblement, il semblerait que des combattants algériens aient été utilisés comme cobayes dans ces essais nucléaires. Cet épisode lie le destin des deux pays quand on sait que selon Patrice Bouveret, directeur de l'Observatoire des armements, et porte-parole de l'ICAN France, (Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires) il y avait une vision d'un Sahara où il n'y avait pas grand monde, mais seulement un désert. Or à l'époque, il était habité d'importants villages, mais considérés comme quantités négligeables par la classe dirigeante de l'époque » . Le choix de l'Algérie par la France, pour supporter les tirs atomiques, aura été motivé par l'espoir du général De Gaulle d'isoler le Sahara de l'Algérie, pour le garder comme terrain d'expérimentation ». L'étude de l'ICAN parle de vérifier le comportement devant les effets du souffle et de la chaleur, de nombreux matériels utilisés surplace. Il y avait sur la zone terre des mannequins, des chars, des véhicules blindés de toute nature, des canons. Sur la zone air, des avons prêts au décollage ou parqués derrière des monticules de sable. Sur la zone mer, il y avait des superstructures de navires de guerre avec leurs tourelles et leurs canons. La plupart de ces matériels et objets seraient encore sur place, témoigne l'étude de l'ICAN, mais en partie enfouis par les militaires français. Non, le sud algérien n'était pas désertique et on peut se douter que la France de cette époque n'a pas laissé le choix aux autorités algériennes car les essais se sont poursuivis jusqu'en 1966 sous le couvert des clauses secrètes des Accords d'Evian. En décembre 1960,( Gerboise rouge) s' il y avait la présence d'animaux vivants ( rats, souris, chèvres) placés autour du point zéro pour tester leur résistance à l'épreuve, en avril 1961,(Gerboise verte) il y a eu une simulation de guerre nucléaire : « Juste après l'explosion, des manœuvres en char, mais aussi à pied ont été organisées à proximité du point zéro. Ceci pour tester les matériels de protection, mais aussi et surtout connaître les réactions des hommes de troupe dans une ambiance fortement radioactive ». Ce qui est anormal mais tout aussi inacceptable, c'est que le monde et en particulier les algériens, sont en attente d'informations sur tout ce qui s'est passé dans le désert algérien, dont les entrailles gardent toujours le secret. La France doit d'elle-même nettoyer ces sites e réparer financièrement les préjudices des familles contaminées et handicapées à vie. C'est un honneur que de le faire, même si c'est de la propre responsabilité, et la France en ressortira que grandie, sachant bien que cela aurait dû se faire depuis longtemps, dans le cadre de la mémoire historique apaisée, qui doit prévaloir entre les deux pays, liées justement par l'Histoire et appelés à de bonnes et amicales relations.