L'USM Alger était convaincu qu'elle allait voler la vedette au MC Alger et même au CR Belouizdad, sauf qu'à Biskra, le travail engagé sur son terrain, n'était pas du solide, et pour preuve, toutes les contre- offensives engagées dès les premières minutes de la première mi-temps, n'ont pas été concrétisées. Du coup, ce sont les locaux qui se positionnent en première ligne des 18 m des invités qui menaçaient toute la défense. Les 95′, comme un jeu programmé, les tentatives plus déterminantes des locaux avant que les Usmistes se réveillent pour bousculer la barrière adverse sans pour autant la détruire, inscrire et piquer les trois points, mais à la 36′ et la 44′, l'USMA a réussi à se frotter aux poteaux des buts des locaux sans réussir à loger le cuire. La seconde mi-temps ressemblait à la première, ou chaque formation faisait peur l'autre. C'est l'US Biskra qui domina les débats au cours des dernières minutes (78′, 85′, 89′ et 92′). C'était les moments ou les buts étaient possibles. Un nul, des regrets, des promesses, surtout pour se remettre au boulot pour faire la différence lors du match du 18 février face au NC Magra et le 19 février face au MCEB. Le NCM se contente d'un point face à l'OA Le NC Magra qui reçoit l'O Akbou sur son terrain n'a pas pu décrocher les fameux trois points. Cela n'était pas possible face à une équipe déterminée à engranger ce lot de trois. Les locaux sont passés à côté d'une défaite qui les aura privés d'une chute au classement. Le match finit par n'attribuer qu'un seul point à ces deux équipes. L'OA a dominé les débats sur ce terrain qui aurait été favorable au Magra, mais son jeu n'était pas celui qui pouvait lui faire verser les trois points dans son compte. Ce sont les invités qui font nettoyer les filets des locaux dès la 22′ par le défenseur central Chamseddine Lakhal et il fallait attendre la dernière minute de la rencontre pour que le NC Magra égalise 90'+4 par son avant-centre Sofiane Fouad Lachahab. L'OA qui se contente d'un seul point recevra chez lui la JSK ce mercredi à 15h. Le huis clos, le mal du football Il est aussi vrai que l'absence de supporters et bizarrement vite remplacés par près de 40 entraineurs sur la bande de la main courante ou les staffs prennent places pour diriger ces joueurs jusqu'à se faire entendre en dehors du stade, ce qui donne d'ailleurs l'impression que c'est une rencontre animée par des jeunes du quartier d'à-côté. La mesure du vide, c'est ce qui frappe d'abord, l'absurde surdimensionnement d'un stade de 50 000 places vide où résonnent les voix de ceux qui ne sont pas des entraîneurs. Une situation qui énerve et déstabilisent les acteurs par les appels de tout ce monde, qui perdent pied et confondent vitesse et précipitation. Voilà pourquoi les huis clos deviennent de plus en plus du bricolage pour certains, et pour d'autres, détruisent et déshabillent les grandes affiches de football qui mobilisent des milliers de supporters. Des affiches vites réduites à leur plus simple expression. «Ne pourraient-ils pas trouver une autre forme de sanction que le huis-clos ?»', s'est interrogé un supporter du CRB.