Le peuple français n'est, dans sa grande majorité, pas raciste. La France est, depuis quelques mois, otage de l'extrême droite qui a accédé au pouvoir avec les élections qui ont formé un Gouvernement qui ne représente pas les vainqueurs des élections. Le pouvoir est volé par l'extrême droite au lendemain d'une confrontation politique opposant le Président Emmanuel Macron aux vainqueurs des élections. L'extrême droite a profité de la conjoncture pour prendre d'assaut le Gouvernement. Certains ministres du Gouvernement, dont Retailleau, ne représentent pas la majorité des électeurs qui n'ont pas voté pour l'extrême droite. D'aucuns accusent le Président Emmanuel Macron d'avoir formé un Gouvernement en coopération avec Marine Le Pen, et écarté les vainqueurs des élections. Le Président Emmanuel Macron rejette les accusations, mais semble otage de l'extrême droite qui décide, désormais, de la politique étrangère de la France. L'extrême droite qui tient à user de tous les pouvoirs conférés au Gouvernement pour en découdre avec l'Algérie, cherche à profiter du fait qu'elle soit au pouvoir pour mener une politique agressive contre l'Algérie. La France est de ce fait otage de l'extrême droite. Le Président Emmanuel Macron ne s'est pas exprimé pendant que l'extrême droite menait une campagne médiatique haineuse. Ce n'est qu'hier que le président de la République française a prononcé à partir du Portugal des propos apaisants censés atténuer cette crise dans les relations algéro-françaises, qui n'ont jamais atteint ce niveau de dégradation. Hélas, quelques heures à peine, après les propos du Président français son haineux ministre de l'Intérieur a remis une couche, en instruisant les services de la police des frontières de refouler l'épouse de l'ambassadeur d'Algérie au Mali, en lui interdisant l'entrée sur le territoire français sous le prétexte qu'elle n'avait pas d'argent. Et pourtant l'épouse du diplomate était en règle, elle a présenté son certificat d'hébergement, un document d'assurance et la carte de crédit de son époux, note l'APS. C'est la provocation de trop de ce ministre de l'Intérieur, conseillé par ses amis intimes. Les choses sont désormais claires, ce ministre de l'Intérieur qui fait de l'Algérie son seul et unique programme a décidé de jouer la carte de la rupture avec l'Algérie sur le dos de son Président. L'Algérie qui est victime de ce double langage au sommet de l'Etat français ne peut plus rester les bras croisés et va prendre toutes les mesures de riposte qu'impose cette situation. Un double langage qui prouve que la France est otage de l'extrême droite. Une extrême droite qui empêche le dialogue entre le Président algérien Abdelmadjid Tebboune et son homologue français Emmanuel Macron.