Ils se donnent rendez-vous devant le siège de la direction de l'Education de la wilaya de Chlef, pour protester. La nouvelle République a été destinataire d'une copie de la lettre émargée par les vingt (20) professeurs contractuels qui ont été recalés et réclament leurs droits et la priorité. Ils ont été recalés au dernier concours de recrutement de professeurs d'enseignements moyen (PEM) du 29 août 2008, ils déclarent ouvertement la manière du déroulement de ce concours et contestent vivement les résultats. D'après les protestataires qui sont au nombre d'une vingtaine, dénués même de toute justice sociale. Certains d'entre eux dénoncent la hogra et l'injustice. Le ministère de l'Education nationale leurs a accordé une ancienneté de cinq années d'expérience dans l'enseignement du cycle moyen. Voilà qu'aujourd'hui la tutelle voire la direction de l'Education de Chlef a procédé autrement et contrairement aux dernières recommandations de M. Benbouzid Aboubakr, ministre de l'Education nationale qui a dénoncé le recrutement de gens qui n'ont rien à voir avec le système éducatif. Les protestataires qui assiégent quotidiennement le siège de la direction de l'Education de Chlef ont adressé une correspondance au premier responsable de la wilaya et au président de l'APW de Chlef et des copies sont remises aux élèves enseignants (professeurs) qui siègent en assemblée populaire de wilaya pour prendre en main ce dossier et intervenir auprès de la direction de l'Education de Chlef afin qu'une solution soit trouvée. Mardi, le 16.09.08, devait se tenir un sit-in devant le siège de l'Education de Chlef ; on n'a pas daigné recevoir ces professeurs en audience, toutes les voies de recours restent fermées. Espérons seulement que la raison l'emportera sur la bêtise et que ces professeurs seront rétablis dans leurs droits.