Le gouvernement algérien compte dégager une enveloppe financière pour indemniser les victimes des inondations de Ghardaïa. Karim Djoudi, ministre des Finances, a, en marge des travaux du séminaire sur les normes Ifrs, affirmé que cette enveloppe fait, actuellement, l'objet d'une évaluation précise. M. Djoudi, qui a ouvert les travaux du séminaire sur le nouveau plan comptable nationale, a souligné que le gouvernement a déjà dégagé une première enveloppe estimée à 20 milliard de DA. En outre et interpellé sur le plan de modernisation de la douane, le ministre a indiqué que ce plan sera présenté dans les jours à venir au Conseil de gouvernement. S'agissant du plan comptable de l'Etat (PCE), il va, selon lui, introduire une «transparence totale dans la gestion des dépenses et recettes publiques et une meilleure efficience économique». L'application effective de ce plan est reportée au 1er janvier 2010. Ceci «découle de la ferme volonté des pouvoirs publics de moderniser le système budgétaire et devrait permettre également des données fiables et une réduction des délais de gestion», a précisé M. Djoudi. Les experts se sont penchés notamment sur la réforme globale en cours en Algérie et les travaux menés sur la réforme comptable. La réforme globale comprend une réforme budgétaire dont l'axe essentiel est l'introduction d'une gestion axée sur les résultats (GAR), une nouvelle nomenclature budgétaire et une restructuration du circuit de la dépense. Elle porte aussi sur une réforme comptable restant à finaliser dans un contexte mondial d'amélioration de l'information comptable et financière. Concernant les étapes qui restent à réaliser dans ce processus, les experts ont mentionné la désignation des organes de pilotage et les moyens du projet de réforme, l'adoption des textes, l'ouverture de chantiers majeurs, le choix d'un système informatique adapté et la rédaction des instructions comptables. A terme, cette réforme permettra notamment de faciliter la prise de décision des autorités de gestion par une information enrichie, d'assurer la transparence des finances publiques soumises au contrôle du Parlement et aux autres autorités de contrôle, notamment la Cour des comptes et l'IGF. Elle permet également d'améliorer la qualité de l'information destinée aux tiers. Les travaux se tiennent au sein d'ateliers consacrés aux charges et dépenses budgétaires, aux produits et recettes budgétaires, dette et gestion de la trésorerie et à la centralisation comptable.