La fédération nationale des bijoutiers chapeautée par l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a été créée mardi à Oran, en présence du secrétaire général de l'UGCAA, M.Salah Souilah. Lors des travaux de ce congrès, tenu au siège de la mutualité nationale des travailleurs de l'éducation et de la culture (Munatec) situé dans la localité de El Menzeh, en présence de 122 participants représentant 30 wilayas, M. Dani Kouider a été élu, président de la fédération nationale des bijoutiers, dont le statut et le plan d'action ont été élaborés. Le bureau national composé de 11 membres et le bureau national ont été également installés. Dans une allocution d'ouverture, le secrétaire général de l'UGCAA a indiqué que la tenue de ce congrès «honorera à tout jamais son organisation qui valorise les acquis concrétisés par l'Etat pour un avenir radieux». S'agissant de cette fédération nouvellement fondée, M.Saleh Souileh a souligné que celle-ci va entretenir une relation avec le ministère des Finances et autres départements, du moment qu'elle s'est dotée d'un statut lui ouvrant droit aux négociations avec les ministères. Auparavant, cette corporation ne pouvait qu'avancer des propositions allant dans le sens de la préservation du métier de la joaillerie en Algérie. D'autre part, l'UGCAA supervisera les congrès des fédérations restantes après le 1er congrès de la fédération nationale des auto-écoles et celui des bijoutiers. Le 1er congrès de la fédération nationale des taxieurs et celui des commerçants de gros et de détails sont prévus, selon le même intervenant, les 12 et 27 novembre prochain. Treize (13) fédérations nationales versées dans des créneaux commerciaux sont recensés à l'échelle nationale, a-t-il poursuivi, en rappelant que leurs congrès se dérouleront progressivement jusqu'à fin septembre 2009, pour préparer le congrès national de l'UGCAA. Cette rencontre a permis, par ailleurs, aux bijoutiers de poser leurs problèmes liés essentiellement au manque de la matière première sur le marché, la propagation des bijoutiers illégaux et de la taxe. Certains intervenants ont préconisé la création d'une école de formation des jeunes dans la joaillerie pour préserver ce métier qui a perdu, selon eux, 70 pour cent de ses artisans. Il a été question aussi de réviser la décision relative à l'hypothèque des bijoux qui ne porte pas le poinçon algérien de l'agence de l'hypothèque de l'or. Le responsable concerné a indiqué, à ce propos, que son agence, qui couvre les wilayas de l'ouest, n'accepte que les bijoux portant le poinçon algérien, ce qui a créé de grands problèmes aux clients. Les agences d'hypothèque recevaient depuis 1985 à 2006 tous genres de bijoux, a-t-il rappelé. Les travaux de ce premier congrès ont été clôturés par une motion, dans laquelle un appel a été lancé au président de la République pour la révision de la constitution, tout en l'invitant à briguer un troisième mandat.