Les élus de l'APW d'Aïn Témouchent se sont réunis, hier, en session plénière ordinaire sous la houlette du président et en présence du wali d'Aïn Témouchent. Plusieurs dossiers étaient à l'ordre du jour : la rentrée scolaire 2008/09, le logement, les terres agricoles, la solidarité, la saison touristique. Le dossier le plus chaud concerne la relation entre les promoteurs et les souscripteurs aux divers programmes de logements. Beaucoup d'encre a coulé ces dernières semaines jusqu'à ce que certains souscripteurs aient perdu confiance en l'administration locale. Ainsi, des promoteurs ont mis en demeure les souscripteurs pour payer une rallonge financière en plus du prix convenu. A Aïn Témouchent, le promoteur MPI dit avoir augmenté la surface du logement et effectué des travaux nobles. La majorité des souscripteurs ont désapprouvé l'augmentation de l'apport personnel à 1000 %. Les représentants de l'exécutif ont affirmé que ce conflit est réglé. MPI a négocié cas par cas et les contestataires refusant le logement amélioré seront affectés dans un autre programme Logement social participatif (LSP) convenable à leur capacité financière. A Sidi Ben Adda, les souscripteurs sont rassurés de ne rien ajouter au promoteur qui a, jadis, exigé le paiement de l'assiette du terrain. Pour le cas d'Aïn Tolba, les treize souscripteurs au logement habitat rural n'ont pas honoré leur engagement, à savoir payer en totalité leur apport personnel dont l'agence foncière a décidé le remplacement, déclare le président de l'APC. Le Directeur du logement et des équipements publics (DLEP) a apparemment défendu son administration mise à l'index par les élus d'APW. Selon lui, l'unique solution est qu'il sera exigé un contrat notarié entre les promoteurs et le souscripteur pour éviter de tels problèmes. En s'appuyant des photos, les élus ont démontré mathématiquement que certains promoteurs ne respectent pas les normes de l'urbanisme. Selon le rapport de la commission de l'urbanisme et des équipements, les promoteurs se plaignent du retard occasionné au niveau de la CNL pour percevoir leur dû (aide de 50 millions pour chaque logement LSP et rural) afin de pouvoir achever le programme dans les délais fixés. La plupart des promoteurs sont à plat. Saisissant l'occasion, le DLEP a présenté la situation des deux programmes lancés LSP et H rural entrant dans le cadre quinquennal. Parmi 6 454 unités de logements décidés, seulement 1 392 sont réalisés soit un taux de réalisation de 22 % concernant les projets LSP. En parallèle, 1 815 logements son réalisés dans le cadre du programme de 3 500 logements habitat rural, soit 51 %. Le second point débattu, 4 650 enfants inscrits en préscolaire à travers 155 unités pédagogiques entre 108 élèves et 54 unités en 2007/20089. Le reste des élèves se repartissent comme suit : 3 735 en 188 écoles primaires, 31 348 en 53 CEM et 9 512 en 16 lycées. La classe de 1re année moyenne a dévoilé un déficit en CEM et se répercutera prochainement sur les lycées du fait de l'augmentation vertigineuse des élèves des 5 et 6e années primaires (soit 13 261) admis en première année moyenne. Revenant au dossier de la solidarité ramadhanesque, la DAS a dépensé 31 100 000 dinars pour cette opération et 15 060 couffins ont été distribués aux familles nécessiteuses et diminuées. 2 670 familles ont bénéficié de fonds de la zakat en plus des 6 restaurants ouverts dans le cadre du Croissant-Rouge algérien servant des repas à emporter et à manger sur place. Le fait saillant de la saison touristique est le sponsor où les entreprises Sonatrach, Orascom et Medgaz ont contribué à sa préparation. Le volet d'agriculture s'est limité à la récupération des terres agricoles à des fins d'utilité publique.