Les fortes précipitations atmosphériques enregistrées depuis avant-hier, dans la wilaya de Tizi Ouzou, ont fait craindre le pire chez la population. Les tristes et douloureux, souvenirs de novembre 2007, au cours desquels six personnes avaient été emportées par les crues d'eau, sont encore en mémoire. Hier, à la mi-journée, et alors que le ciel était toujours gris, avec de fortes pluies, l'ensemble des unités de la Protection civile était en alerte rouge. Les eaux pluviales ont provoqué d'importants dégâts et désagréments, dont l'interruption du trafic routier, à divers endroits, et causé l'inondation de plusieurs habitations et autres infrastructures, éducatives notamment, a-t-on appris à l'unité principale de la Protection civile de Tizi Ouzou. A Aghribs, dans la localité d'Azzefoun, au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, et à Agouni Oufekous, à Boudjima, toujours au nord-est, les élèves des deux collèges d'enseignement moyen (CEM) ont dû être renvoyés chez eux. Les salles de classes desdits établissements scolaires, ainsi que des habitations, étaient submergées d'eau. A Aïn El-Hammam, à l'extrême est de la ville des Genêts, l'agence postale a été inondée, tout comme la cité des enseignants à Ouacifs, au sud-est, a-t-on poursuivi des mêmes sources, qui font état, en outre, de l'interruption «momentanée» du trafic routier à divers endroits, citant le chemin communal VO4, reliant Mekla à Aïn El-hammam, par Ait Frawcène, plus précisément au lieudit Almaharoun, l'axe routier Takhoukht–Ouacifs et Tala Bouzrou–Istiten, dans la localité de Makouda. Des interruptions dues à des glissements de terrains et des débordements d'oueds, explique-t-on encore.