«On ne doit pas refaire les mêmes erreurs commises dans le passé», déclare Hocine Ouadhah, wali de Blida lors de son passage sur les ondes de radio Mitidja mardi dernier et en réponse à une question relative au secteur de l'hydraulique. «Je ne veux plus entendre parler de travaux de bitumage avant la rénovation du réseau d'assainissement et d'AEP comme nous avons l'habitude de le faire. Je veillerai à ce qu'il y ait plus de sérieux et de sens de responsabilité dans les décisions prises», continue-t-il. Les représentants de la presse locale ont profité de l'occasion pour soulever un maximum de problèmes dont souffre la wilaya. A titre d'exemple, on citera le mauvais état des routes, l'habitat précaire, la situation de l'investissement, le logement et bien d'autres. Pour ce qui est des dernières intempéries, Hocine Ouadhah soulignera que la wilaya n'a, fort heureusement, pas enregistré de dégâts. «Mis à part la route menant vers la wilaya de Médéa qui a été coupée à cause du glissement de terrain, on n'a enregistré aucune perte. Cette route est aujourd'hui opérationnelle mais on attend le rapport d'une commission chargée de l'étude des dispositions à prendre rapidement afin d'éviter des catastrophes», dira- t-il. Quant au secteur de l'investissement, le wali nous apprendra que deux nouvelles zones d'activités vont être bientôt créées dans les daïras de Larbaâ et Meftah. A ce sujet, il soulignera que «40 hectares ont été renouvelés dans ce sens. Je suis conscient que c'est peu pour satisfaire toutes les demandes d'investisseurs voulant s'installer à Blida mais de concertation avec les walis de Médéa et Aïn Defla, on a proposé à ces derniers d'investir sur les territoires de ces dernières. Que l'investissement soit à Blida ou dans une autre wilaya, le plus important est de servir l'économie nationale». Par ailleurs, Hocine Ouadhah a annoncé que sa wilaya a bénéficié cette semaine d'un nouveau quota de 1 500 logements afin de reloger les familles habitant dans des bidonvilles et habitations précaires. «Dans certains cas, nous avons été obligés de reloger dans des logements sociaux destinés à d'autres familles. Cela juste pour compléter le programme national de la suppression définitive de ce genre d'habitations.» Toujours dans le secteur de l'habitat, le premier magistrat de la ville des Roses a rappelé que la loi réglementant l'octroi d'un logement social sera respectée à la lettre. «Toute personne n'ouvrant pas droit à un logement social, croyez-moi qu'il ne figurera pas sur les listes», déclare-t-il en donnant l'exemple de la liste des 150 logements dans la commune de Chiffa où 120 noms des bénéficiaires étaient douteux. Durant une heure et demie d'émission, un bon nombre de sujets ont été traités mais ce qui était du moins un peu décevant, c'est que la jeunesse n'a pas été au programme. D'ailleurs, tout comme la sauvegarde du patrimoine dans le secteur de l'habitat, la situation de l'environnement qui ne laisse guère espérer qu'un jour Blida pourra retrouver sa belle image de la ville des Roses.