Plusieurs propriétaires de terrains, au niveau de la commune de Bouarfa, n'arrivent toujours pas à comprendre l'attitude des autorités locales quant à l'exploitation « illégale » de leurs biens immobiliers. « Il y a quelques années, ces autorités ont procédé, durant notre absence, au placement des réseaux de gaz, d'assainissement et d'AEP dans notre terrain sans notre accord. Nous étions alors surpris de voir nos biens exploités illicitement. », nous a déclaré une « victime » de ces agissements.Aujourd'hui, le foncier de ces protestataires est, d'après eux, toujours « piétiné » par une autorité censée pourtant protéger les droits du citoyen. Dans ce sens, et pour compléter un projet de bitumage entrant dans le cadre d'un programme d'amélioration urbaine, au lieudit Trab Lahme » (hauteurs de Bouarfa), les responsables de cette commune « continuent de transgresser nos biens sans pour autant nous solliciter. Le projet concernant ce bitumage suit toujours son cours alors que toutes nos démarches pour dénoncer ces pratiques sont restées sans suite », nous dit-on. Questionné à ce sujet, le wali de Blida, Hocine Ouadhah, a déclaré lors de sa dernière visite dans la commune de Bouarfa, que l'APC n'a point le droit d'enregistrer un projet sur un terrain privé. Cela n'est envisageable que lorsqu'il s'agit d'une utilité publique. « Les choses doivent se faire alors selon les règles de l'art. Nous n'avons guère le droit d'enfreindre la loi. Pour pouvoir s'enquérir d'un bien privé, il faut d'abord établir une étude d'utilité publique pour lancer la procédure d'expropriation », a-t-il insisté.