Une étudiante a été la victime d'une sauvage agression à l'arme blanche qui s'est déroulée à la cité Loucif, tôt dans la matinée de mardi dernier. Aux environs de 7 heures du matin, cette jeune fille s'apprêtait à rejoindre un bus, pour se rendre à l'université Mentouri, quand elle a été surprise par un jeune voyou, qui lui a porté un coup de couteau au visage, lui balafrant la joue gauche, du menton jusqu'à l'oreille. Pendant qu'elle lançait des appels au secours, en se tordant de douleur, l'agresseur lui a arraché son sac à main, ainsi que le porte-document, avant de prendre la fuite. De nombreuses personnes, parmi lesquelles des étudiants, ont accouru, mais le voyou agresseur avait déjà disparu sans que personne ne puisse relever le moindre signe. La victime, dont le visage a été sauvagement atteint, a été transférée vers les urgences médicales, par ses collègues, qui sont restés auprès d'elle afin de lui apporter un minimum de réconfort. Il faut dire que, ces dernières semaines, les agressions à l'arme blanche se multiplient à Constantine, de façon inquiétante, mais on reste stupéfait par la sauvagerie des actes commis par ces voyous qui n'hésitent pas à attenter, ainsi, à l'intégrité physique de pauvres victimes, sans défense, pour le simple besoin de leur substituer un téléphone portable ou, tout au plus, un sac à main. Avant cela, une autre agression a été enregistrée dans la ville du Khroub, où une jeune fille à été violemment malmenée. En plus de l' agression physique qu'elle a subie, les bandits lui ont arraché, évidemment, son sac à main et dépouillée, aussi, de sa paire de chaussures ainsi que la veste et le pull, qu'elle portait. Dans ce cas, précis, on croit savoir que quelques témoins ont assisté à cette étrange scène, mais sans qu'aucun d'eux n'ait esquissé le moindre geste. On espère bien que l'enquête, qui a été ouverte par les services de la sûreté nationale, aboutisse à l'identification et l'arrestation de ce criminel pour lui faire payer, sans la moindre pitié, son acte barbare qui n‘est sûrement pas le dernier, tant qu'il continue à perpétrer ses agressions. D'autre part, il y a lieu de signaler que des bandes sévissent, presque sans inquiétude, dans la plupart des arrêts de bus, surtout ceux isolés. C'est, notamment, le cas dans les stations des deux gares routières, à la place Khemisti et, surtout, tout le long du boulevard de l'Est. A partir du tribunal de Ziadia, jusqu'aux arrêts de la cité Daksi, les jeunes travailleuses quittent, quotidiennement, leur emploi avec la peur au ventre. En effet, la menace d'être agressé (e) est toujours présente du fait que des jeunes, aux airs agressifs, guettent toutes les opportunités pour accomplir leurs ignobles actes.