A Laghouat ne désespère pas de voir l'équipe de N'edjm s'éloigner de la zone dangereuse, malgré que le club est dépourvu de toute aide. Avec tous les problèmes que vit le club-phare de la wilaya, les protégés de Tiab (coach) ont réussi à damer le pion. Cette réussite et due surtout au président Alaoui Abdelkader qui n'a pas lésiné sur les moyens qu'il a mis à la disposition de sa jeune équipe. Alaoui dira en substance : «Nous avons juste 10 années depuis notre création et nous sommes l'élite de toute une région. Nous pouvons faire un bon chemin si les moyens suivent. Dommage que personne ne veut nous écouter, car la pâte existe. Pour beaucoup de jeunes talents de l'équipe, leur amour c'est de jouer». Et d'enchaîner : «Je suis le club le plus pauvre des 3 groupes qui existent. Personne ne veut nous venir en aide. Nous vivons que de promesses et avec des dettes, pourtant la wilaya possède bel et bien des subventions pour aider les clubs d'élite. Contrairement à d'autres clubs de la wilaya», dira un autre membre du bureau. Le stade actuellement ne remplit pas les conditions de jeu, un vrai champ complètement hors d'usage alors qu'un terrain en tartan synthétique ne voit toujours pas le jour et ce, depuis plus d'une année. Enfin, avec tous ces problèmes, le club a mis à l'œuvre cette jeune formation qui pratique un jeu agréable et dont la force demeure l'organisation, grâce au dévouement de l'entraîneur Tiab. Le club cher de Abdelkader Alaloui a réussi un véritable itinéraire technique et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il plaide pour une 5e place au décompte final. Actuellement, le club occupe la 8e place avec 19 points, 5 victoires, 4 nuls. Tiab penser faire le plein lors de la seconde phase qui avait eu lieu le 29 janvier en accueillant Tissemsilt. Un appel fort à l'endroit des autorités de l'APC, APW, DJS pour venir en aide au club.