Vingt associations de soutien aux investissements des jeunes, représentant plusieurs wilayas du pays, se sont rencontrées, hier, au niveau de l'hôtel Bel Air d'Aïn Témouchent. Le thème de cette rencontre était : «Le soutien aux jeunes investisseurs : réalités et perspectives». Ces associations ont été prises en charge par l'Ansej. En amont, un reportage sur l'Ansej a révélé que depuis sa création en 1997, un ensemble de 90 000 micro-entreprises furent créées à l'échelle nationale générant 450 000 emplois. Durant l'année 2008, plus de 118 projets ont été financés par les banques. En 2009, en s'attend à la concrétisation de 30 000 projets à financer dont 700 pour Aïn Témouchent. Selon les représentants des banques invitées, les dernières directives du gouvernement sont derrière le financement des projets créateurs d'emploi et de richesse, étant donné qu'il faut un délai maximum de deux mois pour financer un projet validé par la commune locale d'évaluation et de financement. Dans son intervention, M. Hamana, représentant du fonds national de garantie, a déclaré que l'Etat a injecté une enveloppe de 20 milliards de dinars pour couvrir les risques, et que le fonds a déboursé 7 milliards de centimes pour 1 000 micro-entreprises défaillantes. Les intervenants ont expliqué les causes d'échec par le manque de connaissance chez certains jeunes promoteurs qui ignorent le marketing et la gestion. En perspective, les conclavistes ont émis le vœu que le ministère de la Petite et Moyenne entreprise soit leur tutelle, étant donné que plus de 250 micro-entreprises possèdent les critères d'une petite ou moyenne entreprise. Saisissant l'occasion, ils ont lancé un appel pour créer leur fédération nationale. A l'unanimité, ils ont fait éloge aux efforts consentis par le président de la République qui a encouragé l'investissement des jeunes. Enfin, les conclavistes ont offert un chèque à la famille de l'ex-président de l'association d'Aïn Témouchent décédé à Alger en mission de travail.