Une nouvelle ère commence pour l'ANR qui, depuis le retrait volontaire de son président M. Rédha Malek, entre dans une nouvelle phase de son existence jugée pour le moins comme «une lourde responsabilité» pour les militants de l'ANR qui se préparent à convoquer un congrès électif et donc une nouvelle direction en ayant comme point de repère l'appel du père fondateur «pour que l'ANR ne se perde ni se dévoie». Le conseil national du parti, qui s'est réuni ce jeudi à cet effet, a réaffirmé la volonté des militants du parti à poursuivre la ligne éditoriale de celui qui a fondé ce parti «quand le pays traversait les heures les plus sombres de son histoire», selon les termes utilisés dans le communiqué rendu public à l'occasion, et lui a rendu un vibrant hommage saluant particulièrement son retrait de la scène politique, un geste qu'ils considèrent comme «une leçon de plus pour tous ceux qui n'ont pas encore compris qu'une ère nouvelle s'ouvrait». Le conseil national qui a exhorté Rédha Malek à accepter la présidence d'honneur du parti n'a pas manqué de souligner la longue carrière de ce militant qu'il fut tout au long de sa vie soulignant ses débuts de militant dans les rangs del'UGEMApour ensuite faire ses preuves en tant que «négociateur talentueux à Evian». Un parcours exemplaire, comme en témoignent aujourd'hui ses pairs dans l'ANR qui rappellent particulièrement les positions qu'il a prises durant les années du terrorisme «où son verbe haut, face à un terrorisme sauvage empreint de religiosité intégriste à redonner l'espoir aux forces de progrès», selon le conseil national du parti. Bien que la date du congrès n'ait pas été avancée, le conseil national a validé toutes les questions se rapportant au bon déroulement de ce congrès dont les propositions de modification des statuts du parti, la mise en place et la composition de la commission de préparation du congrès extraordinaire. La plus haute instance du parti a rendu par la même occasion hommage à tous les membres fondateurs de ce parti.