Le e Conseil constitutionnel a entamé hier, la vérification des dossiers des 11 candidats à l'élection présidentielle prévue le 9 avril prochain. Cette procédure concerne les candidats ayant réuni, au 23 février à minuit, les conditions légales et le minimum requis des signatures arrêté à 600 signatures de membres élus des assemblées communale, de wilaya ou parlementaire, au niveau de 25 wilayas au moins, ou 75.000 signatures individuelles au moins d'électeurs inscrits sur les listes électorales. Il s'agit des candidats Louisa Hanoune (Parti des travailleurs), Moussa Touati (Front national algérien), Djahid Younsi (Mouvement El-Islah), Ali Zeghdoud (Rassemblement algérien), Omar Bouacha (Mouvement El-Infitah), Mohamed Hadef (Mouvement national d'espérance) et Fouzi Rebaine (Ahd 54), en sus des candidats indépendants Abdelaziz Bouteflika, Mohamed Saïd, Rachid Bouaziz et Loth Bonatiro. Dans ce contexte, relève une source au Conseil constitutionnel, il a été procédé à l'installation de groupes de travail composés de membres du Conseil constitutionnel et de juges qui s'attèlent au décompte et contrôle des signatures, précisant que tout formulaire ne remplissant par les conditions légales est rejeté. Dans une deuxième phase, les données concernant le dépositaire du formulaire sont introduites dans un programme informatique afin de vérifier l'exactitude des informations y figurant et rechercher d'éventuelles erreurs justifiant un rejet, à savoir la signature dans plusieurs wilayas au profit du même candidat ou la signature en faveur de plusieurs candidats dans une ou plusieurs wilayas. Cette opération, signale-t-on, s'étalera sur 10 jours et sera sanctionnée par la publication de la liste définitive des candidats officiels à l'élection présidentielle