, Un minipanorama de la peinture féminine se tient juqu'au 22 mars de ce mois, au Théâtre de verdure Lâadi-Flici. Ainsi à l'occasion de la journée internationale de la femme, des plasticiennes femmes ont tenu à exposer leur œuvres en hommage à l'artiste Djamila Bent Mohamed. Cette exposition collective donne, à coup sûr, un aperçu du talent artistique de plusieurs générations de femmes. L'artiste peintre Abla Rettab présente deux toiles au style figuratif intitulées «Préparation du couscous» et «Travail de tapisserie». Pour sa part, Zahia Kaci, expose deux oeuvres dont l'une est dédiée à la défunte Aïcha Haddad, moudjahida et artiste peintre, morte il y a de cela quatre années. Saliha Kissarli a opté pour un paysage marin de style figuratif, découlant vers le cubisme, le tour rehaussé par une aura de lumière. Meriem et Majda Benchaâbane ont opté respectivement pour des acryliques sur toile avec un effet de sculpture dans une palette de couleurs terre mettant en avant plan l'amour maternel et des peintures sur toiles de style symbolique portant les titres «Surmoi, moi ça», «Enigme» et «Miroir brisé», et traitant de thèmes en rapport avec l'homme et son subconscient. Professeur d'architecture et plasticienne, l'artiste Moundja Abdeltif se plaît à peindre la ville et son architecture et de l'architecture ancienne, à l'image de Constantine où l'on devine des monochromes aux tracés fluides. Rachida Chenini et Karima Guezmia dévoile des natures mortes, se déclinant en des bouquets de fleurs aux couleurs chatoyantes. Souhila Belbahar a mis en avant plan que la thématique de la remation mère fille et ce, à travers une toile réalisé selon son style personnel connu sous le nom de «femme-pétales». Badia Maidat exhibe des tableaux ayant pour titres «Boussaâdia» et «Aurassienne». D'un tracé épuré, elle a mis en valeur la beauté et la grâce de ces femmes aux tenues traditionnelles des villes sus-citées. Ferial Baba-Aïssa a rappelé la richesse et la diversité de la musique africaine dans une oeuvre de style semi-figuratif réalisée dans des tons pastelles. Il est à noter que Djamila Bent Mohamed est née le 9 avril 1933 à la Casbah d'Alger. Elle a étudié à l'Ecole des beaux-arts d'Alger de 1953 à 1954 puis de 1964 à 1967. Elle a poursuivi son cursus à l'Académie Ritveld d'Amsterdam et à l'Ecole supérieure des arts et métiers de Paris. Considérée comme l'une des doyennes de la peinture contemporaine algérienne, la plasticienne, qui a exposé plusieurs fois en Algérie et à l'étranger (Chine, Italie, Japon, Koweït, Liban, Tunisie...), est lauréate du grand prix de la ville d'Alger (éditions 1975, 1980 et 1983).