Le premier producteur mondial de câbles vise toujours, pour 2009, un taux de marge opérationnelle de l'ordre de 6% et un résultat net à l'équilibre, après un quatrième trimestre en ligne avec la décroissance organique de 19% enregistrée au troisième trimestre, a-t-il ajouté. «Nous ne voyons pas de modification fondamentale dans nos marchés, aujourd'hui», a-t-il dit par téléphone. «On a, probablement, atteint le point bas (...). On peut parler de stabilisation mais à un niveau qui reste, quand même, très, très bas». Le P-DG de Nexans a ajouté qu'il ne percevait pas de signes de reprise en 2010. «(Il n'y a) pas d'amélioration dans la conjoncture, hormis ce coup de phare et ce rayon de soleil que nous apporte le contrat sous-marin (Array)», a-t-il dit en évoquant le contrat, d'environ 100 millions d'euros, annoncé samedi pour la fourniture de câbles électriques sous-marins, destiné au parc éolien en mer du London Array. Ce contrat, le plus important jamais enregistré par Nexans dans l'éolien, fait suite à trois autres accords signés par le groupe dans ce secteur, depuis septembre, et reflète la croissance des énergies renouvelables soutenue par les politiques publiques, a ajouté Frédéric Vincent. Les activités de Nexans dans l'éolien génèrent des ventes annuelles comprises entre 150 et 200 millions d'euros. Frédéric Vincent s'est, en outre, montré optimiste concernant les activités de Nexans dans les infrastructures, en raison du développement de l'énergie éolienne et de la forte demande en réseaux terrestres haute tension, et en réseaux sous-marins. Les infrastructures d'énergie ont représenté 40% des ventes de Nexans, en 2008, à cours des métaux constants.