Pour rattraper, dans de meilleures conditions pédagogiques, le retard accumulé suite à la grève de 21 jours qu'a connue le secteur de l'éducation, le mécanisme a été mis en marche à Bordj Bou Arréridj, selon les dires du directeur de l'éducation, M. Boudibia. Notre interlocuteur assure que le retard pourra être comblé sans bouleverser les emplois du temps, et cela à travers différentes opportunités qu'il conviendra d'exploiter d'ici la fin de l'année scolaire. «Un programme de rattrapage des cours qui s'adapte aux spécificités de chaque établissement scolaire en concertation avec les directeurs des lycées, les enseignants, les inspecteurs, les représentants des parents d'élèves et les organisations syndicales», rappelle-t-il. La première mesure retenue par la tutelle consistera en le report à une date ultérieure des compositions initialement programmées entre le 23 novembre et le 3 décembre. Ce qui permettra aux élèves de rattraper déjà une semaine de cours. L'autre mesure consiste à ce que les cours de rattrapage ne soient pas dispensés pendant les vacances d'hiver et de printemps. A titre exceptionnel, les quatre premiers jours des vacances d'hiver, 20, 21, 22 et 23 décembre, seront consacrés aux compositions du premier trimestre pour les classes de terminale, a-t-il ajouté. En outre, les deux autres vacances scolaires d'hivers et de printemps (14 et 15 février et 2 et 3 mai 2010) seront également consacrées au rattrapage des cours pour tous les cycles d'enseignement. Autre action envisagée, toujours selon notre interlocuteur, celle de l'allongement de l'année scolaire de deux semaines. Par ailleurs, il est indiqué que les sujets d'examen, surtout pour les classes de terminale, ne porteront que sur les cours dispensés. A cet effet, une commission nationale sera chargée du suivi de la progression pédagogique par matière au niveau de chaque classe et de chaque établissement scolaire, pour déterminer les cours à partir desquels seront élaborés les sujets d'examen. «Cette commission sera supervisée par le ministre de l'Education nationale en personne», a-t-il conclu.