Les bars clandestinssont sont de plus en plus nombreux à ouvrir. Dans les milieux urbains que compte la wilaya, ou dans des maisons calfeutrées à la périphérie du chef-lieu, ces tripots qui dépannent une clientèle pas comme les autres sont devenus une profession en pleine évolution. Cette diversification incroyable va pour la plupart de ces tenanciers et tenancières de bars clandestins dans le bons sens, tant pour les habitués, qui disposent de plusieurs types de services au même endroit, que pour ces nouveaux parias qui se retrouvent au bout du compte. L'ouverture et l'exploitation clandestine de débits de boissons alcoolisées sans autorisation et dans des conditions d'hygiène déplorable a fini par s'incruster dans le paysage de la wilaya, ce qui alimente une prostitution clandestine effrénée, le tout enveloppé dans une corruption démesurée. Dans un autre contexte, il paraît, selon des informations qui sont à vérifier, qu'un nombre non négligeable de demandeurs d'autorisations de débit de boissons alcoolisées, qui ont déposé des demandes en bonne est due forme auprès de l'administration compétente, ont été zappés. Depuis presque une décennie, aucune autorisation n'a été octroyée par les autorités locales. Les motifs pour ces refus, trop classiques, restent toutefois mitigés, une argumentation qui n'a pas convaincu. Les problèmes sont donc nombreux dans une wilaya, qui dispose des atouts touristiques non négligeables, avec carrément des prestations peu honorables et un environnement peu encourageant. Dans un autre contexte, malheureusement des freins demeurent, tels notre fameux «esprit fermé», qui nous empêchent depuis toujours de nous unir pendant que les autres pays limitrophes, a savoir le Maroc et la Tunisie, avancent, l'absence d'homogénéité des systèmes d'observation et de contrôle, la fâcheuse tendance à nous fermer les yeux et les oreilles pour continuer à dormir sur nos lauriers ou encore cette déconcertante habitude à accumuler les rapports sans les assortir des moyens à la hauteur des objectifs… L'Algérie peine à comprendre les enjeux stratégiques que revêt le tourisme de classe et de masse et scie la branche sur laquelle elle est assise. En attendant mieux, la wilaya de Mascara ne dispose pour le moment que d'un seule bar-restaurant qui fait la pluie et le beau temps.