A la veille de la publication des résultats de JPMorgan, première des grandes banques américaines à révéler ses chiffres pour 2009 et le montant des primes annuelles attribuées à ses employés, le président américain Barack Obama a annoncé, jeudi, un projet de taxation d'une cinquantaine de grandes banques afin de récupérer les fonds publics dépensés lors du sauvetage du système financier, dénonçant au passage les primes «obscènes» que s'octroyerait Wall Street. Aucun chiffre n'a été communiqué quant aux sommes que devront verser les banques en question. La taxe envisagée ne concernerait que les entreprises financières dont l'actif est supérieur à 50 milliards de dollars d'avoirs, soit une cinquantaine d'entreprises, essentiellement américaines, mais aussi des filiales de banques étrangères. Elle s'appliquerait sur les dettes des sociétés financières en question.