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Où en est-on un an après le G20 de Londres ?
Crise financière
Publié dans Le Maghreb le 05 - 04 - 2010

Le sommet du G20 tenu à Londres le 2 avril 2009, s'est donné l'ambition de faire émerger un nouvel ordre mondial. A Londres, les dirigeants mondiaux réunis se sont mis d'accord pour renforcer les rôles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, en leur allouant un total de 1.000 milliards de dollars. Le FMI devait voir ses moyens triplés avec 500 milliards de dollars supplémentaires. Ces fonds devaient être constitués par de "l'argent nouveau" et par des droits de tirages spéciaux (DTS) du FMI. Le Fonds devait également pouvoir vendre de l'or pour financer son aide aux pays les plus pauvres. Depuis le début de la crise, de nombreux pays ont reçu une aide du FMI : Islande, Pakistan, Ukraine, Hongrie, Antigua-et-Barbuda, Lettonie, Roumanie, Turquie. Le FMI dispose en tout d'une enveloppe de 200 milliards de dollars pour aider ces pays. Quel bilan une année plus tard ? "L'économie mondiale a clairement changé", estime Philippe Waechter, directeur de recherche économique de Natixis Asset management. "Auparavant, il y avait de vraies interrogations sur la manière dont l'économie allait rebondir. A part en Grèce, les signes de progression de l'activité sont favorables. Les inquiétudes sur les marchés sont derrière nous. Au plus fort de la crise, les banques alimentaient en liquidités les marchés, qui ne fonctionnaient plus. Aujourd'hui, elles cherchent à sortir de cet environnement, ce qui est bon signe", juge-t-il. La crise a définitivement consolidé le pouvoir du FMI. Pour preuve, le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn a annoncé en février que l'institution allait demander à ses Etats membres de lui accorder un rôle de supervision et d'intervention mondiales élargi. "L'ère du secret bancaire est révolue" chantaient en cœur les dirigeants à la fin du sommet.
Le G20 s'était conclu par la publication de la liste des paradis fiscaux par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Décision vivement appuyée par l'Allemagne et la France. Des vœux renouvelés à la veille du sommet de Pittsburg en septembre par Nicolas Sarkozy : "Il n'y a plus de paradis fiscaux et à Pittsburgh, l'un des enjeux, c'est que dès le premier trimestre de l'année prochaine, des sanctions soient appliquées sur des places, sur des pays qui ne respecteraient pas les règles en la matière". Pour l'OCDE, chaque "territoire non coopératif" qui conclut des conventions d'échange d'informations fiscales avec douze autres Etats est blanchi même si ce sont des accords avec d'autres paradis fiscaux. Le Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales composé de 91 Etats membres et placé sous l'égide de l'OCDE, vient d'engager, le 1er mars, une vaste opération de "contrôle de conformité" des accords de coopération fiscale en vigueur. Cette première vague de contrôles concerne vingt pays. Les pays du G20 se sont accordés pour mettre en œuvre de nouvelles règles sur les salaires et les bonus au niveau mondial. Barack Obama a annoncé le 14 janvier un projet de taxation d'une cinquantaine de grandes banques devant permettre à l'Etat de récupérer jusqu'à 117 milliards de dollars. La France a instauré de son côté une taxe sur les bonus des traders dont le gouvernement voulait affecter la majeure partie du produit au fonds de garantie des dépôts. Il sera finalement affecté au financement des PME. Selon Philippe Waechter, "les banques ont retrouvé de la profitabilité parce que les salles de marché ont été efficaces. On se focalise sur les bonus des traders, mais une question est plus importante : celle de la régulation bancaire. Les banques ont une autonomie très forte. L'augmentation des revenus dans les banques est avant tout liée au manque de régulation." "Aux Etats-Unis, la situation bancaire est très critiquée. Barack Obama a souligné qu'aujourd'hui, les banques américaines sont plus grosses qu'avant, alors que les règles n'ont pas changé", met-il en avant.

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