Comme nous l'avons signalé dans une précédente chronique, une bombe à retardement a été posée par la Confédération des Complots A Fond pour faire exploser notre EN en éclats. Alors que nos joueurs réfléchissaient fair-play, la secte des conspirateurs ne dormait pas. Le premier croche-pied était de programmer notre rencontre face au Malawi à une heure où l'insolation était reine de l'arène. Nos capés toujours fair-play se sont pliés sportivement au règlement où plutôt au complot ourdi dans les coulisses de la Confédération des Complots A Fond. L'effet de la potion empoisonnée avait eu raison de nos joueurs puisque plusieurs d'entre-eux ont eu la roue crevée, si ce n'est pas la cervelle sous un soleil de plomb.Première image «choquante» dans ce fameux match du complot, des tribunes désertes. Les Angolais en savent quelque chose de leur climat ; alors ils ont préféré flâner quelque part à l'ombre plutôt que de se faire griller sous 38° de chaleur ou étouffer sous 80% de taux d'humidité. Bon, le Malawi acclimaté parfaitement à ce genre de fournaise a su profiter des erreurs de notre équipe ce qui nous a valu une défaite qui a du faire le bonheur des conspirateurs. Sur l'autre versant, voilà les Egyptiens qui bénéficient des largesses d'un arbitre qui avait fermé les yeux sur un pénalty au bénéfice du Nigéria. Du côté conspirateurs, on se frotte les mains se disant que le coup, ou plutôt l'attentat avait réussi ? Pour ces illustres hypocrites qui prétendent œuvrer pour la promotion du football africain, les carottes semblaient cuites et les Algériens n'avaient qu'à réserver leurs places dans le prochain avion. Mais comme on avait voulu enterrer l'ours avant de l'avoir tué, revoilà les Fennecs qui renaissent de leurs cendres pour prouver encore une fois que leur déroute n'était en fait qu'un accident de parcours et que le football algérien avait triomphé des Egyptiens dans les règles de l'art. Ils ont encore une fois prouvé que leur qualification au Mondial n'était pas usurpée à l'image des titres que les Egyptiens ne cessent de brandir à chaque coin de rue. Si au moins, ils connaissaient la définition du fair-play (pourtant c'est un mot anglais)! Pour l'instant nos capés ont retrouvé le sourire après avoir annihilé l'effet du poison de la Confédération. Pour preuve leur prestation devant le Mali, ponctuée par une victoire largement méritée. Désormais, il ne sera plus question qu'ils cèdent. La voie du second tour leur est ouverte, n'en déplaise à Fahmi et ses acolytes.Comme disait un adage soufi, l'essentiel n'est pas de partir le premier, mais d'arriver le premier. A bon entendeur…