Ce développement se traduit par l'extension du complexe touristique de Hamam-Righa, ainsi que la création d'une zone entre le village et la station en créant d'autres activités pour renforcer l'infrastructure existante telles que un parc d'attraction et de loisirs, des terrains et salles de sport, des piscines des restaurants et des bungalows. Située à 600 m d'altitude, Hamam-Righa est une station thermale qui possède une histoire plusieurs fois séculaire, puisque la découverte des thermes remonterait à l'an 44 avant Jésus-Christ. Elle jouit d'une position géographique exceptionnelle : située dans une région montagneuse et baissée à l'abri des vents et des grands froids, un lieu particulièrement indiqué pour la reconstitution de l'équilibre psychosomatique avec ses sources thermales. La ville fut édifiée en 362 de l'hégérie par Bologhine Ibn Ziri de la tribu des Sanhadja. Pendant la période ottomane, Miliana fut d'abord rattachée au Beylik de l'Ouest. En 1934, l'Emir Abdelkader résida à Miliana, et elle devient le siège de son califat. Ainsi, après la venue des Arabes, le toponyme Miliana fut arabisé pour devenir Melyana qui signifie remplie ou pleine par allusion sans doute à l'abondance des eaux et la richesse de ses vergers.Chez les anciens, Miliana est appelée « la ville aux 24 sources». On peut visiter la maison de l'Emir Abdelakder. Selon la tradition locale, cette demeure fut pendant la période turque la résidence du bey, puis siège du califat de l'émir d'où l'appellation actuelle Dar El Emir. Après la prise de Miliana par les Français en 1840, ce bâtiment devient alors le siège de la subdivision militaire commandant le 9e tirailleur. Aussi ce bâtiment accueillit le 8 mai 1865 Napoléon III lors de sa visite en Algérie. Après la maison de l'Emir, on peut admirer le minaret de l'ancienne mosquée El Bat'ha qui fut détruit par les Français en 1844. L'autre mosquée qui porte le nom d'une grande figure mystique, Sidi Ahmed Benyoucef, enterré à Miliana, est considérée parmi les plus importants de la région en raison de sa valeur architecturale et son impact social. Le tombeau du saint Ahmed Benyoucef est devenu un lieu de pèlerinage drainant au rythme des fêtes religieuses des flots de visiteurs venus des quatre coins du pays, mais le pèlerinage le plus important est celui du Rakb des Bani Farh qui se déroule au milieu du mois de juin avec la venue de plusieurs tribus des Arrib, Bani-Ghomeriane, de Cherchell et de Relizane. Il y a aussi, la célébration du Mouloud Ennabaoui qui revêt un caractère particulier, les Minarats, sorte de maquettes faites de bois et de roseaux, en forme de mosquées illuminées et remplies de friandises, parcourant les rues de la ville, au son de la zorna, puis se dirigent vers la mosquée Sidi Ahmed Benyoucef pour une veillée religieuse accompagnée du baroud et des yous yous. Enfin, la grande fête des cerises, « le fruit des rois», qui dure tout une semaine et qui attire des milliers de visiteurs. Suivez toujours le guide : Aïn-Torki : appelée auparavant marguerite,, située sur les hauteurs du Zaccar, le point le plus élevé à Aïn N'sour à 1200 m d'altitude, connu pour ses cerises. Un région caractérisée par son climat modéré en été et neigeux en hiver. Après la dernière visite de Chérif Rahmani, cette région avec la ville de Miliana ont été classées zones climatiques avec la construction de plusieurs auberges et de cinq hôtels, sans oublier la réhabilitation du grand hôtel de Sidi Medjahed qui a été ravagé durant la décennie noire du terrorisme. Cette zone offre un paysage très favorable pour la chasse, les randonnées pédestres, le ski ainsi que d'autres activités sportives. Après Aï n-Tork, nous allons visiter la zone de Oued-Chorfa, un lieu féerique avec son grand barrage et une forêt panoramique pour tous ceux qui sont tentés par un moment d'évasion, loin des tumultes de la grande ville. Ce site est l'endroit idéal pour organiser des virées aux alentours du lac, visiter le parc d'attraction et goûter aux repas traditionnels de la région. D'autres localités méritent une visite, surtout pour ceux qui veulent connaître l'histoire du pays. A El Amara, vous pouvez admirer la Gargara Roumania, à El Abadia, l'aqueduc au site Tigava Castra, à El Attaf, le reste d'un camp militaire. L'importance de la préservation de ces sites merveilleux revêt un caractère particulier dans le cadre d'un tourisme durable qui fait partie des objectifs des pouvoirs publics, dont la politique a toujours été de refuser toute sorte de tourisme qui ne tient pas compte de la préservation des sites visités.