Une poche foncière de huit hectares a été dégagée pour réaliser l'un des plus importants projets de la région dont le pactole est estimé a cent trente-huit millions de dinars. Selon la fiche technique, plus de mille deux cents ha de terres agricoles seront irriguées par la nouvelle station. Le même secteur a réceptionné provisoirement la station d'épuration implantée a Aïn Bouchekif pour l'irrigation de 4 000 ha de la région et une dizaine de retenues collinaires dont trois autres en cours de réalisation et une délocalisée. Les trois barrages que compte la wilaya font tous le plein avec un volume considérable dépassant les capacités. Le barrage Benkhedda, l'un des plus importants de la région, compte déjà durant la même période un taux de remplissage de plus de 41 millions de mètres cubes sur une capacité d'accueil de quarante cinq millions de mètres cubes . Quant au second, situé à quelques encablures du chef-lieu, implanté à Dahmouni, utilisé pour l'irrigation des terres agricoles et l'alimentation de l'ex usine Fatia cédé au MDN, a atteint son objectif avec un volume de 39 millions mètres cubes tandis que celui de Bougarra a la frontière Tissemsilt est de dix millions de mètres cubes de réserves. Par ailleurs, l'un des plus gigantesques projets (raffinerie ) sera alimenté par El Mectaâ du littoral de Mostaganem selon le DHW. A propos des forages réalisés à l'époque coloniale actuellement abandonnés et qui enregistrent le gaspillage de 200 l/s , l'orateur jette la balle dans le camp de l'ANRH.