Après le mouvement de protestation entamé par le Snapest de Meziane Meriane, et la grève d'une semaine reconductible annoncée par l'UNPEF et le Cnapest à partir du 24 février, c'est au tour du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) aile Boudjenah d'annoncer une grève de trois jours du 22 au 24 février prochain. Cette décision a été annoncée par Abdelkrim Boudjenah, SG de la SNTE dans une conférence de presse tenue hier à Alger qui annonce, toutefois, le boycott de la correction des devoirs et des examens. Les animateurs de ce mouvement qui ont, déjà, entamé un mouvement de quatre jours du 31 janvier au 03 février, ont décidé de reconduire leur mouvement, après avoir constaté que leur dernier mouvement a été largement suivi par la corporation du secteur. Les initiateurs de la grève se disent non- convaincus par les déclarations des responsables du ministère de l'Education nationale dont le seul souci est de casser le mouvement de protestation des syndicats. Agacé par la longue attente de la promulgation du nouveau régime indemnitaire promis par le ministère de l'éducation, le SNTE a réitéré ses engagements d'aller jusqu'au bout de son action de protestation pour faire aboutir les revendications socioprofessionnelles des enseignants. Pis encore, le SNTE par la voix de son SG a affirmé que le ministère de l'Education a failli à ses engagements et exige l'ouverture des négociations avec le premier ministère. Abdelkrim Boudjenah affirme qu'aucune évolution n'a été enregistrée dans le traitement des revendications de la corporation. Il se dit, à cet effet, convaincu que le ministère de l'Education tente de gagner du temps en annonçant des dates pour l'élaboration du régime indemnitaire. Le SG du SNTE fustige, au passage, quelques syndicats autonomes du secteur qui veulent, selon lui, casser le mouvement de protestation. Il a rappelé qu'après leur dernière grève, une centaine d'établissements scolaires ont rejoint le SNTE. Interrogé sur le spectre de l'année blanche, le porte-parole du SNTE a indiqué que le ministère a tous les moyens pour éviter une telle éventualité, mais aussi pour réduire les programmes pour les élèves et notamment les bacheliers et préparer un bac sur mesure. Nouara N.-K. Lire sur Internet