, Plusieurs dizaines de policiers libyens ont commencé à encercler, lundi matin, l'ambassade de Suisse à Tripoli, où sont réfugiés deux hommes d'affaires suisses réclamés par la Libye. Le ministère libyen des affaires étrangères exige que Max Göldi et Rachid Hamdani soient remis aux autorités, et a adressé à la Suisse un ultimatum en ce sens. Hamdani a été blanchi par la justice des accusations qui étaient portées contre lui, mais Göldi a été condamné à quatre mois de prison. Rachid Hamdani a quitté l'ambassade et s'est rendu au service des passeports à Tripoli, probablement pour obtenir son visa de sortie. La responsabilité de la sécurité de l'ambassade suisse à Tripoli est du ressort du pays d'accueil, ont averti lundi les autorités helvétiques. 'Nous continuons de travailler à une solution' pour la libération de deux hommes d'affaires suisses retenus en Libye depuis un an et demi, indique d'autre part le communiqué. Accusant la représentation suisse d''utiliser son immunité à des fins non reconnues par le droit international', le ministère libyen des affaires étrangères a menacé de prendre des 'mesures' contre elle si M. Göldi n'était pas livré. L'avocat de ce dernier, Salah Zahaf, a dans la foulée indiqué que son client se rendrait lundi de son propre chef à la police judiciaire libyenne avant l'expiration de l'ultimatum donné par les autorités à l'ambassade helvétique.