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De Sadat à El Baradei (II)
Le noble politique et l'Egypte
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 02 - 2010

Il reste toujours primordial de bien comprendre que la capitulation égyptienne enrobée dans le fameux titre (accords de paix) fut la résultante objective de toutes les défaites militaires de l'Egypte face à Israël. En 1948, 1956, en 1967 et surtout en octobre 1973 où par manque d'informations, on avait cru à un exploit égyptien. En réalité, la vraie-vérité se situe dans la contre-attaque d'Ariel Sharon par laquelle le général juif a pu accomplir dans un temps record l'encerclement de toute la 3e armée dévoilant au grand jour le manque de savoir-faire du pouvoir égyptien et l'inertie de son département militaire. Malgré les consignes russes au sujet d'une telle contre-attaque, Al Sadate n' a pas hésité' un seul instant à lancer sa belle Phrase : «bassita Guidan, ma hi ya ila ounouk a zougaga», tres simple, ce n'est que le cou de la bouteille. Prise en tenaille, la 3e armée égyptienne a failli être décimée si ce n'est les pleurs d'Anouar Al Sadate, réveillant à 1h du matin Henri Kessinger. S'ensuivît alors la honte du kilomètre 101 où la revue Jane's Intelligence imputa au secrétaire d'Etat de l'époque, un message transmis à Goldameir dans lequel il déclara candidement : Permettez-moi de vous dire, Madame le Premier ministre, que les négociations du kilomètre 101 marquent encore la victoire militaire du génie Israélien, et vous êtes en train d'accomplir l'autre victoire politique où un jour vous ne pourrez guère imaginer combien vous êtes bien servi par ce même ennemi d'aujourd'hui. Sans «hachma», l'Egypte ose parler d'Intissar Octobre et l'année dernière, par exemple, elle a célébré la victoire en organisant une hafla Urbi-Orbi avec une émule de Kadhem Essaher et consorts. A Tel Aviv, on prend juste le temps de jeter un coup- d'œil sur ce spectacle comique pour en rigoler avant de passer au sérieux. En tout état de compte, fait on se permet quand-même à se targuer du phénoménal : 44% des américains prix Nobel sont issus de la communauté juive américaine. 24% des prix Nobel dans le monde sont pour les Juifs. La population juive mondiale s'élève seulement a 14.5 millions d'habitants, soit 6% de la population du monde arabe, 1.1 % du monde musulman et 0,24% de la population mondiale. Israël a tout le droit de devenir l'architecte principal du mouvement Nobel et toute critique à l'encontre de cet état de fait versera sans nul doute dans le dénigrement. D'ailleurs, l'une des constantes du parti républicain américain est l'émerveillement devant le succès de cette toute petite communauté juive surtout sur le plan scientifique et économique.
Même une association d'éleveurs e Cochons
La stratégie politique du régime égyptien est de ne rater aucune occasion pour chapeauter toute structure arabe régionale ou internationale. Rien ne doit échapper à même une association d'éleveurs de cochons avec siège au Caire et secrétaire général désigné par les services secrets de Moubarak . Ce pays qui veut réellement tisser une sorte de paternalisme cadré par ce qu'il appelle la ceinture intellectuelle égyptienne (Al hizam Al Fikri al masri), gagne toujours son pari. Tout d'abord, au niveau arabe et régional où les élections comme les désignations ont été toujours épaulées par le frère saoudien, et internationales parfois, surtout lorsque le système d'un pays est appliqué. L'échec ne s'enregistra qu'a L'Unesco où le candidat égyptien qui faisait fonction de ministre de la Culture fut évincé à cause de certaines déclarations hypocrites contre Israël. D'ailleurs, en Egypte, pour sauver le meuble de la «roujoula ou de la chahama», on essaye de se permettre d'élever la voix en catimini bien sur. Farouk Hosni de qui il s'agit , fut rattrapé par sa maladresse dévoilée au grand jour par Bernad Henry Levi Bref... . Pourtant, ce qui était enrageant lors des dernières élections pour le poste de chef de l'Unesco , le comportement anti-national de certains compradors de chez nous qui se sont enrichis culturellement en faisant le troc avec le Nil. Ces gens, au niveau de la presse particulièrement, se sont acharnés sur Mohamed Béjaoui ex, ministre des affaires étrangères et candidat à la direction de l'Unesco, préférant cet artiste égyptien de la 25eheure. Bien que je n'ai pas de caution politique à faire valoir, je dirais que par bon sens que notre compatriote est prioritaire. Encore, sur le plan de la compétence, le parvenu du Caire, en l'occurrence Farouk Hosni, ne vaut même pas le 1/10 de cet ex-juriste algérien ayant côtoyé la Sorbonne lorsque le candidat égyptien ne connaissait du monde qu'- «Alexandrie» (faites la comparaison sur Wikepedia).
Le Bary centre égyptien
Revenons maintenant à cette histoire de Nobel qu'on «commande» pour l'Egypte dans des fréquences presque égales : La paix Sadat en 78, La littérature Mahfoud en 88, La chimie Zewail en 99 et AL Baradei paix en 2005.
(A suivre)


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