, Des syndicalistes fustigent leurs confrères du Conseil national autonome des professeurs de l'éducation secondaire et technique (Cnapest) et de l'Union nationale de l'enseignement et de la formation (Unpef) et les accusent de se cacher derrière le dossier du régime indemnitaire pour maintenir le mouvement de grève dans le secteur de l'Education au moment où leur seule et unique satisfaction étant l'intéressement par la gestion des œuvres sociales. Pour rappel, le Cnapest et l'Unpef ont appelé à une semaine de grève qui reste reconductible au moment où le ministère de l'Education a montré sa bonne volonté d'en finir avec la protesta en promulguant un texte législatif relatif au dossier du régime indemnitaire relativement satisfaisant, selon les autres syndicats qui à l'opposé de ceux du Cnapest et de l'Unpef ont cessé la grève immédiatement. Par ailleurs, les parents d'élèves qui s'inquiètent de la situation de leurs enfants pour qui le spectre d'une année blanche se profile à l'horizon, dénoncent cette manipulation qui n'avoue pas son nom et mettent ces syndicalistes devant leur responsabilité. Comment qualifier ce dérapage dans un secteur sensible où les seuls perdants sont les enfants ? Nous avons rapporté dans notre précédente édition que la prime de rendement avait été comptabilisée dans le total du montant du régime indemnitaire qui pose problème au Cnapest et l'Unpef. L'on est en droit de se poser la question de savoir si la prime de rendement ne fait pas partie des primes compensatoires du salaire de base des fonctionnaires ? Aussi, l'entêtement de certains syndicalistes du Cnapest et de l'Unpef travaille-t-il réellement dans l'exercice syndical ? Ce mouvement de contestation qui dure dans le temps pousse à son pourrissement la grève, la seule chose que possèdent les travailleurs pour s'organiser et faire entendre leur voix au moment des conflits qui les opposent à la tutelle. Nonobstant que l'Etat a droit de regard sur la gestion des œuvres sociales conformément à la gestion en vigueur, ces pseudo-syndicalistes devraient par vocation s'interroger sur l'avenir des enfants notamment ceux des classes d'examen en premier lieu et trouver les canaux de médiation qui leur permettront de d'engager un véritable débat autour d'une part sur la qualité de l'enseignement et d'autre partsur la gestion de tout ce qui relève de ce secteur.