Sur le site du chantier de la radio Djurdjura, sis à proximité de la maison de la culture Mouloud-Mammeri, M. Bellabes a insisté sur la nécessité de livrer le projet au plus tard la fin du mois de juin prochain. Le P/APW a déclaré «irrecevables les motifs d'intempéries et d'oppositions des riverains, avancés par le bureau d'études en charge du projet, pour tenter de justifier le retard de livraison estimé à plus de huit mois par rapport au délai contractuel, fixé à 12 mois à compter du lancement des travaux. Pour combler ce retard, le P/APW a suggéré aux entreprises engagées dans ce projet de réorganiser leurs chantiers et de renforcer les équipes de travail de manière à livrer ce projet tant attendu au plus tard la fin du mois de juin prochain. Les travaux de ce projet d'un coût global de plus de 8 milliards de centimes sont au stade d'achèvement des gros œuvres alors que les lots secondaires sont au stade de finalisation, selon les explications fournies par le bureau d'études. «La voix du Djurdjura, éteinte des décennies durant, retentira de nouveau. Celle-ci sera mise en service le 5 juillet prochain, à l'occasion de la célébration de la Fête de l'indépendance et de la jeunesse», a assuré le P/APW de Tizi Ouzou qui a fait état de la disponibilité des équipements nécessaires à l'émission. En revanche, selon le directeur de la Culture, il faudra attendre au moins six mois pour mener à terme les travaux de réhabilitation et d'aménagement du théâtre communal Kateb-Yacine de Tizi Ouzou pour sa mise en conformité avec son nouveau statut de théâtre régional. Ould Ali El Hadi a estimé qu'un tel délai est dû à la complexité des travaux engagés, notamment pour ce qui est des aspects liés à l'aménagement de la scène, la sonorisation, l'éclairage et autres climatisation et décors. Pour sa part, le P/APW a considéré qu'il aurait été plus judicieux de consacrer l'enveloppe de 30 milliards de centimes allouée à cette opération de réhabilitation et d'aménagement de cette structure, à la construction d'un nouveau théâtre régional. M. Bellabes est allé jusqu'à qualifier ce projet de réhabilitation et d'aménagement «d'une forme de dilapidation de deniers publics», en promettant de saisir qui de droit pour des explications à ce sujet. Le jardin du 1er-Novembre, communément appelé le square Abane Ramdhane, sis à la grande rue de Tizi Ouzou, sera, quant à lui, ouvert au public à la fin du mois de juin prochain, selon l'engagement de la Direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) de Tizi Ouzou, maître d'ouvrage. Ce projet accuse un retard de trois mois, expliqué par ce responsable, par le fait que l'entreprise engagée a été instruite d'entreprendre les travaux sans que les sujets végétaux existant soient touchés, mais aussi par la difficulté de démolition des socles en béton enfouis sous terre, en prélude au pavement du sol. Ce jardin considéré comme un lieu privilégié de détente est demeuré à l'abandon depuis plus d'une décennie après avoir fait l'objet d'un saccage dans le sillage des événements ayant suivi l'assassinat du chantre de l'amazighité, Lounès Matoub, un certain 25 juin 1998. Le quatrième et dernier projet inspecté par la délégation de l'APW est les deux gares intermédiaires sises respectivement aux lieux dits carrefour de Béni Douala et Pont de Bougie, à la sortie Nord/ Est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. La réalisation de ces deux structures dans le cadre du schéma directeur du transport visait à désengorger le centre-ville de plus en plus asphyxié par la très forte densité du trafic automobile. «A la réception de ces deux structures, les transporteurs de voyageurs en provenance des 33 communes relevant des flancs nord et est seront, désormais, interdits d'accès à la ville de Tizi Ouzou», a assuré le DTW. Celles-ci seront renforcées par une troisième qui sera réalisée au niveau de Oued Aissi, a-t-il dit. Ces deux structures, celles du carrefour de Béni Douala et du Pont de Bougie notamment, bien qu'achevées, ne seront mises en services qu'au lancement du train urbain prévu à la prochaine rentrée sociale.