, Le réseau routier au niveau de la nouvelle-ville Adda Benaouda, ex-Bermadia, une localité située à une dizaine de chef-lieu de la wilaya de Relizane, est quasiment délabré. Le calvaire s'accentue, notamment en hiver lorsque les habitants ne trouvent aucun moyen pour se rendre au chef-lieu la ville de Relizane. Les routes étant boudées par les transporteurs. Elles sont dans un état de déliquescence avancé, parsemées de nids-de-poule, de crevasses et ne sont pas carrossables. Par voie de conséquence, plusieurs localités sont dans l'isolement et plusieurs habitants fuient leurs localités. Au village El He Bacha, la situation est des plus désolantes. La route qui le relie au chef-lieu est dans un état lamentable et, selon des habitants, elle n'a jamais été revêtue depuis sa première réalisation, soit plus de quinze ans. Ladite route est longue d'à peine quatre kilomètres. Le calvaire s'accentue notamment en hiver lorsque les villageois ne trouvent aucun moyen de transport pour se rendre au chef-lieu communal. Selon un villageois, «le transport fait grandement défaut en raison de l'impraticabilité de la route et parfois les transporteurs refusent de s'y aventurer ?» Dans ce cas, «nous parcourons chaque jour plus de 10 kilomètres à pied pour rejoindre nos destinations», tempête un autre villageois. Sur un autre plan, les potaches souffrent de plus en raison du manque de transport scolaire dans la région. Le parcours du combattant. «Nos enfants arrivent en classe épuisés et ne peuvent plus poursuivre normalement les cours», nous dira un parent d'élève. Cette situation, faut-il le dire, se répercutera négativement sur le rendement de l'élève. Ce qui exacerbe le phénomène de la déperdition scolaire qui prend de l'ampleur et plusieurs élèves quittent l'école tôt. En sus de ces carences, l'hiver est rude dans la région et les moyens de chauffage sont rares. «Notre village n'est toujours pas raccordé au réseau de gaz naturel. Nous achetons des bonbonnes à gaz dans la ville et parfois ce sont les vendeurs de gaz qui sillonnent les villages, mais ceux-ci viennent rarement dans le nôtre vu l'impraticabilité des routes.» Pour exprimer leur mécontentement, les villageois avaient manifesté, devant le siège de l'APC, à maintes reprises, pour réclamer le revêtement dudit tronçon. Par ailleurs, les habitants du quartier Guinguette, à un kilomètre du chef-lieu de Relizane, souffrent, depuis des années, le calvaire en raison de l'impraticabilité de la route menant à leur localité. Celle-ci na pas été revêtue depuis des années et demeure source de désagréments notamment pour les automobilistes. «Comment se fait-il qu'un quartier se trouvant tout près du chef-lieu ne soit pas doté des commodités élémentaires», s'interroge un habitant dudit quartier. «Nous avons alerté à maintes reprises les autorités locales afin que notre route soit revêtue, mais en vain», nous dira encore notre interlocuteur. C'est dire que les villageois sont et continuent d'être confrontés à toutes les dures conditions de vie et ne sont pas près de voir le bout de tunnel. Et c'est le citoyen, le pauvre malheureux, qui en paye les frais. Par ailleurs, la localité a tout intérêt à moderniser son réseau routier en raison de sa vocation touristique que à chaque année des milliers de touristes empruntent pour visiter la ville du saint Sidi Mhamed Benaouda, située à 23 kilomètres du chef-lieu de la ville de Relizane. Dans ce contexte, les habitants de la nouvelle-ville susmentionnée demandent l'intervention du premier responsable de la wilaya avant l'arrivée de l'été, saison de poussière et des grandes chaleurs .