, Le dossier de l'assainissement de la dette de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) est «sur la bonne voie» et sera prochainement examiné par le Conseil des participations de l'Etat (CPE), a indiqué, à l'APS, le P-DG de la société, Mokhtar Chahboub, en marge de la conférence-débat organisée, dimanche dernier, sous le thème «Jonction ENST- Entreprise». Il dira dans ce sens que «le dossier (de l'assainissement de la dette) passera pour la deuxième fois en CPE et je crois qu'il est sur la bonne voie», avant d'ajouter que «la dette est le grand problème de la SNVI, je pense qu'il sera résolu définitivement avant la fin de l'année en cours. Les pouvoirs publics se penchent actuellement sur ce dossier». Selon lui, la dette globale de la SNVI est estimée à quelque 62 milliards de dinars. Mokhtar Chahboub a rappelé, dans ce contexte, que la décision gouvernementale prise en 1998 en faveur de l'assainissement de la dette de la société n'avait pas eu l'effet escompté. Selon toujours le P-DG de la SNVI, le dossier de la dette a connu plusieurs rebondissements, mais l'année écoulée a été le point de départ d'un nouveau dynamisme de performances. «Nous avons optimisé nos résultats avec une croissance de 18% du chiffe d'affaires en 2009, et la poursuite du redressement de l'effectif passant de 7 400 travailleurs à 6 300 actuellement», a-t-il indiqué. En outre, une augmentation imminente des salaires est envisagée, et ce, à l'issue d'une signature d'une convention de branche, qui interviendra le 1er mai prochain, avec la Fédération de la métallurgie, dans le but de revaloriser le système des rémunérations au sein de la SNVI». M. Chahboub a fait également état d'un «nouveau et important programme d'investissement» inscrit dans l'agenda de sa société et qui sera approuvé par le CPE. Revenant à la conférence-débat, dont l'objectif principal est de faire sortir les besoins de l'industrie algérienne en matière de ressources humaines, M. Chahboub a fait savoir, dans ce sillage, que son entreprise, qui s'affaire à satisfaire la demande du marché, reçoit des jeunes universitaires dans le cadre de la préparation de leurs mémoires ou de leurs projets d'études. D'ailleurs, il compte mettre sur pied, au sein de son entreprise, un internat pour héberger les jeunes désireux acquérir une expérience avant de se lancer dans le monde du travail. Pour sa part, le directeur général de l'ENST, Mohamed Tellache, a indiqué que son école travaille en étroite collaboration avec le secteur industriel pour la formation des compétences de haut niveau spécialisées en technologie et l'accompagnement à la création d'entreprises par une activité d'incubation d'entreprises nouvelles. A travers son inscription dans le système licence –master-doctorat(LMD), l'ENST «s'engage dans la voie d'une collaboration pérenne avec les acteurs du secteur industriel et économique, et offre des formations qualifiantes dans les trois paliers, répondant efficacement aux besoins des entreprises».