, «Ce n'est que justice rendue» affirment les 6 membres du comité de participation (C.P) de l'entreprise Socothyd des Issers, à l'image de Benchikh Boualem, Ouaguemouni Ali, Chérifi Rezzouki, Farid Mahmoudi, Boukhalfa Dahmane, Mekkari Ahmed. «La vérité fini tourjours par éclater, nous avions foi en notre justice et en tant que justiciable, nous savions que la justice algérienne allait nous innocenter par un acquittement général et définitif, suite à la plainte formulée par notre employeur, le P-DG de la Socothyd, pour détournement et dilapidation des deniers publics, crime réprimé par l'article 29 de la loi 06/01 portant lutte contre la corruption» affirme l'un des six membres du comité de participation (C.P) de la Socothyd. Le problème perdure depuis plus de quatre années et plus exactement du 20 novembre 2006 où ils ont fait l'objet d'une plainte de la part de Socothyd par le biais de son président directeur général Achaïbou Mustapha. Le plaignant reprochait aux représentants des travailleurs au sein de cette instance la gestion des fonds provenant des œuvres sociales et d'avoir retiré 5 000 000 DA sans consulter le partenaire social. Une affaire qui a fait couler beaucoup d'encre mais où la justice de Boumerdès a par deux fois, en première instance et en cassation, complètement innocenté les six membres du comité de participation de la Socothyd des Issers. Par ailleurs, les concernés ont déposé sans plus attendre un dossier auprès de la chambre en charge des affaires sociales, ils demandent par l'intermédiaire de la justice à leur employeur, un dédommagement et leur réintégration à leurs postes de travail , puisque cette institution les a blanchis, acquittés et innocentés. Boualem Benchiha, l'un des six membres du comité de participation avoue et déclare qu'il a fait l'objet d'un sous-contrôle judiciaire au même titre que les autres représentants du CP et que depuis quatre longues années, ils ont été mis à la porte injustement par le P-DG de la Socothyd. Marié et père de famille, il ne travaille plus et se trouve sans aucune ressource financière pour faire vivre sa famille. Ils ont été accusés d'avoir détourné 137 millions de centimes en plus de 312 000 DA provenant de la vente de fils d'emballage perdus ainsi que de la passation d'un marché d'achat d'équipements électroménagers pour les travailleurs d'un montant de 656 959 000 DA. Pour la Socothyd, ce grief a été retenu comme violation du code des marchés publics. Boualem Benchiha ajoute, à cet effet, que «trois experts ont été désignés par la justice aux fins d'évaluer le préjudice subi par les œuvres sociales mais de quel préjudice parle-t-on, puisque le 3e expert a démenti toute infraction». L'affaire a été jugée en première instance par le tribunal de Bordj Ménaïel. Ellea été rejugée en seconde instance contre deux prévenus qui ont fait l'objet d'un appel du procureur. Les magistrats du tribunal correctionnel de la cour de Boumerdès ont reconduit le même verdict : l'acquittement. Que vont devenir ces pères de famille qui ne demandent qu'à réintégrer leurs postes de travail ? Quel dédommagement va-t-on leur accorder, eux qui ont cru en la justice algérienne qui les a blanchis totalement ?