Roses, glaïeuls, oeillets, jasmins, ne manquent pas de beauté et de verdure aux différentes couleurs qui reviennent en force se déclinant dans un superbe dégradé de couleurs. «La rose demeure la fleur la plus prisée par les Algérois», nous révèle une jeune fille ; rencontrée chez un fleuriste à Alger Centre. Et d'ajouter : «Personnellement, j'aime les roses rouges en bouquets car pour moi offrir des roses rouges à quelqu'un qu'on aime c'est merveilleux.» De son côté, Ammi Ahmed un fleuriste rencontré également à Alger estime que les roses sont les plus demandées par les clients : «Les gens apprécient beaucoup les roses et ils aiment aussi les œillets ; le jasmin et les fleurs artificielles pour la décoration», en ajoutant : «Je suis fleuriste depuis mon enfance ; d'ailleurs, mon père était un fleuriste ; nous sommes fleuristes de père en fils.» Pour sa part , Djillali, marchand de fleurs et plantes ornementales, rencontré à Chéraga, estime que la demande en fleurs augmente en période de fêtes.«Les Algérois achètent aussi des fleurs pour aller les planter sur les tombes ou bien les offrir à un malade», a-t-il précisé. Le même constat pour Abdelkader, un pépiniériste, rencontré également à Chéraga, qui estime que ses clients ont recours aussi à l'achat des plantes ornementales pour la décoration : «On propose des plantes d'ornement dans des bidons d'emballage à des prix convenables ; la preuve qu'on reçoit des clients venant d'Alger, Blida et d'autres wilayas.» Les marchands ambulants de fleurs envahissent les routes Ceci dit, cette demande en fleurs augmente surtout en cette période propice aux fêtes ; certains petits vendeurs ambulants de fleurs artificielles jalonnent parfaitement les trottoirs et les principales routes et autoroutes menant à la capitale pour écouler leurs marchandises et ce, dans le but de subvenir aux besoins de leurs familles. «Chaque matin, je fais la cueillette des narcisses dans les différentes plaines reliant Ouled Fayet à celles de Dely Ibrahim, et ensuite, je les coupe et les mets dans des bouquets pour les vendre en plein soleil», nous dira Isslem, un enfant de 15 ans, rencontré à Dely Ibrahim. Et d'ajouter : «J'ai commencé à vendre ce genre de fleurs depuis que j'ai quitté l'école pour au moins subvenir aux besoins de ma famille.»