, Le circuit concocté par la wilaya de M'sila et le protocole du ministre de l'Aménagement du territoire Chérif Rahmani pour la visite qu'il a effectuée dans la ville de Boussaâda en cette fin de semaine était précis, avec des objectifs clairs. Annoncer la création de la chaîne hôtelière «El Djazair». Le choix de Boussaâda n'est pas fortuit. C'est cette ville millénaire et dont l'hospitalité a été le principe fondateur de la population. Au lendemain de l'indépendance, c'est l'hôtel le Caïd qui fut le fleuron de l'Algérie touristique. D'ailleurs le Dr Chérif Rahmani le rappellera lors de l'une de ses interventions. «Il faut dans vos interventions architecturales et dans vos travaux respecter la monumentalité de l'édifice et celle de Pouillon». Ce sont 1,2 milliard de dinars qui sont estimés comme première enveloppe nécessaire à la réhabilitation de cet hôtel. Le ministre clarifiera un peu plus tard que c'est en autofinancement par l'Hôtel El Djazair que se réalisera la renaissance du Caïd. Le ministre et la délégation qui l'a accompagné s'est rendu à pied à l'école hôtelière de Boussaâda pour un état des lieux. Il s'entretiendra longuement avec ses cadres dirigeants et ceux du tourisme dans la wilaya de M'sila sur les voies et moyens pour l'amélioration du cadre de cette école. La création de la chaîne d'hôtels sous l'appellation «El Djazair» fut évoquée juste après la conférence de presse qui a eu lieu à l'hôtel Kerdada. Il y a eu des intrus qui sont intervenus à la place des journalistes (un membre de l'APW et un opérateur qui était absent lors des assises qui est venu pour apporter son témoignage selon lequel le maire de Boussaâda n'est pas corrompu). Les directeurs généraux ont entériné la convention de création de la chaine hôtelière. Le tourisme passe par les petites haltes et les grands moments comme celui-ci. C'est en conjuguant les efforts que l'on peut venir à la réalisation des prouesses. Boussaâda a vécu cette fin de semaine des moments qui la referont rentré encore une fois dans l'histoire : cette fois ci sous le signe d'un sursaut d'orgueil. Les Bousaâdis ont de quoi s'enorgueillir et être fiers.