A tous les niveaux c'est le rituel qui prime. A Akbou, Ighzer Amokrane, Seddouk, Sidi Aïch, ou à l'autre versant, c'est la traditionnelle gerbe de fleurs à la mémoire des chouhada, et la baptisation des ruelles, placettes au nom des martyrs de la Révolution. Tout comme à Béjaïa, ville, où deux grandes artère portant désormais les noms des chahids Boudehouche et Alloui, ou Tazmalt, Ighil Ali, Takeriets, d'importantes expositions sont organisées. Toutes les associations de «la famille révolutionnaire» s'activent par devoir de mémoire et contre l'oubli. A Béjaïa où l'activité est plus dense, des kermesses sont organisées pour les enfants à Amtic (un haut lieu révolutionnaire). Une journée de volontariat est organisée par les scouts sur l'axe des Aigviades. Pour ce qui est des festivités officielles, celles-ci sont marquées par la tenue de la 5e édition du chant patriotique auquel prennent part plus de 2 500 jeunes venus de 16 wilayas. Le festival placé sous l'égide de la DJS a été lancé, hier, par Ali Bedrici, wali de Béjaïa, en présence de nombreuses personnalités et cadres de la wilaya.