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La viande qui sera importée d'Inde proviendra des Etats musulmans
Agroalimentaire
Publié dans La Nouvelle République le 15 - 07 - 2010

Cette année, c'est différent. Ils ont pris conscience qu'ils sont en train de perdre du terrain. Les «seigneurs» ont quitté la table parce que la rente est desservie. Par contre, les «saigneurs» ne l'ont pas fait et veulent tirer un dernier baroud de déshonneur avant leur disparition ou leur mutation. La cupidité et le gain facile les poussent à résister à l'agonie. Alors, ils redoublent de férocité et agissent à visage découvert. Aujourd'hui, c'est l'étonnement pour certains et la confirmation des doutes pour d'autres en voyant le premier homme de ce qui reste de l'UNPA, le plus ancien des responsables des organisations de masse, M. Allioui, mêlé à ce micmac et surtout à ce travail de pression, entretenu et en plein jour depuis peu. Certains titres s'offrent en tribunes pour des spéculations de rentiers. La viande, produit de première nécessité en cette veille de Ramadhan fait l'objet de toutes les spéculations possibles.
Un choix est proposé aux consommateurs de viandes entre celle de l'Inde et celle du Soudan. Les arguments sont développés après l'épopée d'Oum Dourmane. Pour ces gens-là, il nous faut récompenser le pays frère, le Soudan, en lui achetant de la viande. Donc, les relations avec ce pays sont réduites sous la forme de morceaux de viande. «Les relations qui lient les deux pays frères ne seront jamais altérées par les situations mercantiles», nous dira l'un des principaux diplomates de ce pays lors de la tenue de l'OADA à Alger. Ne pouvant pas avoir des explications plus amples de par la retenue diplomatique, que nous respectons, nous nous sommes rabattus sur l'internet. En visitant le site de l'Organisation internationale des épizooties ou bien celui de l'Organisation mondiale de la santé animale, nous avons relevé que ce sont quelque 178 pays qui sont adhérents à cette organisation. Nous avons appris aussi que les déclarations des maladies animales se font par les pays concernés et que les campagnes de vaccination sont déclarées par les pays et contrôlées parfois par les experts de cette organisation. Le Soudan a lui-même déclaré à cette organisation qu'il est déficitaire sur le plan vaccination. Il a aussi déclaré les maladies qui touchent son cheptel. L'une d'elles est dénommée «la fièvre de la vallée du Rift», laquelle est la plus dangereuse. Elle se transmet à l'homme dès qu'il consomme la viande d'une bête atteinte de cette maladie et c'est la mort sans détour. Dernièrement, elle a fait 154 morts en Arabie Saoudite qui a tout de suite cessé d'importer le cheptel soudanais. Les us culinaires ancestrales des Soudanais font que l'abattage est incontrôlé ; il fait partie des libertés individuelles et de rites qu'il faut respecter. Mais il ne faut jamais utiliser ces situations pour faire planer le doute et instaurer la discorde, malheureusement, c'est ce à quoi sont arrivés les spéculateurs. L'Algérie dispose au niveau des ports et aéroports de structures de contrôle qui ne laissent pas passer n'importe quoi.
Le Dr Karim Boughalem, sous-directeur de la santé animale au ministère de l'Agriculture et du Développement rural aurait répondu, à l'APS, à la question du doute entretenu par certains journaux, surtout sur le contrôle sanitaire aux frontières, que «nous refusons toute tentative de discrédit des services officiels de contrôle qui est, comme tout un chacun le sait, construit sur la base de référents scientifiques et techniques. Ces services ont eu à inscrire à leur actif plusieurs succès et évité à notre pays l'apparition ou l'introduction d'épizooties.
Notre pays est indemne des maladies comme celles de la vache folle, de la fièvre aphteuse, de la peste des petits ruminants, de la fièvre de la vallée du Rift et de bien d'autres épizooties, et ce n'est pas le fruit du hasard. Que ceux qui en doutent questionnent les professionnels en la matière, mais aussi les services vétérinaires officiels des pays avec lesquels nous commerçons et les institutions internationales spécialisées».
Nos services de contrôle sanitaire et phytosanitaire sont respectés par tous les opérateurs nationaux et internationaux.
Quid de la prévention et du contrôle des animaux et des produits d'animaux importés ? Il dira : «La prévention contre l'introduction des maladies et le contrôle des animaux et des produits animaux importés est organisé autour de 6 axes : 175 pays sont membres de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) dont l'Algérie qui a un rôle actif dans ses commissions et ses instances dirigeantes. Tous les pays ont pour obligation de déclarer à cette instance toute apparition, sur leur territoire, de maladies animales transmissibles dans les 24 heures qui suivent la confirmation et d'énoncer les mesures prises pour la circonscription du foyer. Et chaque mois de mai, un point de situation sanitaire mondiale est réalisé. La crédibilité et l'efficacité des services de contrôle et de prévention de chaque pays sont évaluées sur la base de leur maîtrise technique, leur objectivité et leur régularité dans l'application de leur engagement.
Ce premier axe permet à tous les pays de prendre connaissance en temps réel de la situation sanitaire de tout les pays importateurs et exportateurs. En plus de cette dimension internationale et multilatérale, notre pays a signé plusieurs conventions sanitaires, principalement avec les pays avec qui nous commerçons. Ces conventions ont pour objectif de mettre en relation directe et en temps réel les services vétérinaires officiels des deux pays. Grâce à ces conventions, des informations complémentaires sont recueillies et nous permettent d'affiner notre connaissance, non seulement sur les conditions sanitaires, mais aussi sur les programmes sanitaires entrepris, en engageant les services vétérinaires officiels des deux pays à encadrer directement, et sous leur responsabilité, tout échange de produits agricoles entre les deux pays. Chaque fois qu'un pays a l'intention d'exporter vers l'Algérie ou d'importer d'Algérie des animaux ou des produits d'animaux, les certificats sanitaires sont négociés entre les deux services vétérinaires, qui servent de documents officiels à utiliser par tous les opérateurs potentiels intéressés. Ces certificats comportent le minimum des exigences internationales et sont complétés par des exigences spécifiques en rapport avec les évaluations effectuées.
Sur cette base, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, à travers sa direction des services vétérinaires qui est l'autorité vétérinaire nationale, délivre aux opérateurs intéressés par l'importation ou l'exportation des dérogations sanitaires limitées dans le temps, précisant le lieu d'origine, d'embarquement et de débarquement ainsi que les moyens de transport utilisés. Ces dérogations peuvent être suspendues à tout moment et ce, en fonction de l'évolution de la situation sanitaire du pays d'origine. Outre ces mesures, à l'arrivée, le produit importé est contrôlé par le service vétérinaire ou phytosanitaire du poste frontière qui vérifie l'application de toutes les mesures arrêtées préalablement, procède à des échantillonnages codifiés, à leurs analyses et libère ou refuse l'introduction sur le territoire national de la marchandise en fonction des résultats.
Une fois la marchandise introduite sur le territoire national, elle est également assujettie au contrôle tout au long du circuit de stockage et de distribution par les services vétérinaires de wilaya, mais aussi par les services de la répression des fraudes.
Toutes ces mesures mises en œuvre concomitamment permettent d'éviter au maximum tout danger, non seulement pour la santé humaine mais aussi pour la santé animale.» Pour clarifier la situation, la journaliste de l'APS lui pose une nouvelle fois la question : Si toutes ces mesures sont appliquées, pourquoi alors toute cette polémique autour des viandes en provenance du Soudan et de l'Inde ?
Le Dr Karim Boughalem dira : «Tout d'abord, s'agissant de la protection de la santé humaine et animale, le dispositif que je vous ai décrit s'applique à l'ensemble des pays et même à nous et il ne peut y avoir aucune interférence dans ce domaine. Vous remarquerez avec moi qu'il s'agit de dispositifs universellement admis et qui favorisent, à tous les échelons, un travail professionnel.
S'agissant du Soudan, les relations avec les services vétérinaires de ce pays sont constantes et régulières. Une délégation algérienne y a séjourné, les déclarations de leurs services officiels à l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) ont été consultées, des spécimens de certification ont été soumis de notre part à l'autorité vétérinaire soudanaise et un complément d'information a été également demandé. Ces contacts ont commencé au début de l'année 2010 et la dernière correspondance date de juillet 2010 ; les négociations scientifiques et techniques se poursuivent sans aucun problème.»


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