Huit navires de guerre israéliens ont opéré un encerclement du bateau humanitaire libyen en direction de Ghaza dans la nuit de mardi à mercredi, l'empêchant de maintenir son cap de navigation. La marine militaire israélienne «nous empêche d'avancer vers Ghaza», a déclaré Youssef Sawan et «nous empêche de bouger». De son côté, Israël via un porte-parole de l'armée israélienne, a tenté sans succès de démentir son encerclement militaire du navire libyen transportant près de 21 militants humanitaires et 2 000 tonnes d'aides de denrées alimentaires et médicaments. Devant son incapacité de recourir au même procédé de piratage militaire sanglant perpétré contre la caravane de liberté pour Ghaza, le 31 mai dernier, Israël s'est illustrée cette foi-ci par des déclarations mensongères, niant l'encerclement par ses navires de guerre du bateau humanitaire libyen. Incapable d'assumer comme à son accoutumée ses infractions et ses violations des lois et du droit régissant les relations internationale, au vu des conséquences de la teneur et la portée de la mobilisation internationale manifestée dès son piratage militaire orchestrée fin mai, contre la caravane de la liberté pour Ghaza. La fondation libyenne qui avait fait état d'un ultimatum israélien pour que l'Amalthea change son cap avant mardi minuit, à propos duquel il lui a été signifié un niet catégorique via le responsable de la fondation en déclarant que «le navire se dirige toujours vers Ghaza et ne changera pas de direction». Autre fait survenu, hier, selon des médias a trait à l'autorisation accordée par Le Caire aux responsables du navire humanitaire libyen à accoster au port égyptien d'El-Arich au lieu de Ghaza. Les autorités israéliennes qui imposent depuis 4 ans ce blocus contre Ghaza ont procédé fin 2008 à une agression militaire de grande envergure contre les palestiniens ghazaouites en vue d'atteindre, en vain les objectifs politiques non escomptés pas le blocus de Ghaza. Le navire humanitaire libyen El Amal qui même s'il accoste au port d'Al-Arich a été d'un grand apport à la solidarité internationale agissante initiée par la caravane de la liberté pour Ghaza. Ceci d'autant plus que cette traversée maritime humanitaire vers Ghaza coïncide avec les incessants appels de part et d'autre dans le monde refusant le non-sens de la mise en place de la commission d'enquête initiée par Israël qui a orchestré son piratage barbare dans les eaux internationales. Décision prise à un haut niveau hiérarchique militaro-civil de l'Etat sioniste qui a été à l'origine il y a six semaines de la mort de neuf militants humanitaires turcs et plusieurs blessés de la caravane de la liberté de Ghaza. Pour rappel, le navire libyen a quitté samedi la Grèce en direction de Ghaza bravant les menaces israéliennes en affichant sa détermination à atteindre son objectif en maintenant son gouvernail vers le cap pour lequel il a mis les voiles.