Selon le vice-président de l'APC de Boukadir, Attani Bel H'missi, la commune a bénéficié de projets diversifiés, soit dans le cadre du plan communal du développement ou même des aides communs des collectivités locales, néanmoins les carences en relation avec quelques secteurs sont à légion. Parmi les projets, on cite l'ouverture des routes vers les localités écartées, dont des enveloppes considérables ont été allouées à ces opérations, 200 millions de centimes pour l'ouverture d'un accès vers la localité de El Khlayfia, où le taux des travaux a dépassé 40%, l'ouverture d'une autre route, sur une distance 4 km, reliant le nord de la commune à son ouest, dont les travaux ont dépassé 80%, encore deux accès sur une distance de 3 km, vers les localités de Chrayat et Rouaybia. Par ailleurs, en ce qui concerne l'alimentation en eau potable, la commune dispose de 11 puits et 8 châteaux, suivis et contrôlés, en plus de l'extension du réseau d'AEP au niveau de la localité de Douaydia et le taux travaux a dépassé les 95 %. Les localités d'El Haoura et El Ouana sont alimentées grâce aux citernes d'eau. A signaler que le réseau d'AEP, situé au centre de la commune, est vétuste et nécessite d'être restaurée. De même, la localité de douaydia requiert une nouvelle restructuration sachant qu'elle abrite plus de 12 000 habitants. Comme elle a bénéficié de 128 locaux commerciaux, mais seulement 28 ont été distribués, les jeunes les boudent, car, selon eux, ils sont situés dans des endroits non adaptés aux activités commerciales. Alors que les trottoirs au centre-ville laissent à désirer, l'éclairage public est inexistant et ordures s'entassent, dans quelques quartiers, car les horaires du ramassage ne sont pas respectées. Dans ce sillage, le vice-président de l'APC dira : «Nous avons consacré 120 millions pour l'achat des dépotoirs». Par ailleurs, et dans le domaine de l'habitat, les responsables font état de plus de 3 000 demandes, tous types confondus, et enregistrent plus de 300 bidonvilles, un constat alarmant, si l'on sait que depuis 2008 jusqu'à nos jours, la commune n'a bénéficié que de 60 unités rurales et de 200 logements sociaux, des chiffres jugés trop insuffisants par rapport aux requêtes. Dans le registre des activités sportives, il s'agit de la restauration d'un stade communal avec gazon, d'un montant de 8 milliards de centimes, en plus d'une piscine communale et d'un complexe sportif de proximité. Cependant, la culture ne figure pas dans le programme de développement. Pis, aucun centre culturel, ni maison de jeunes ne sont érigés, les jeunes n'ont que les mosquées ou les cybers qui ne se désemplissent pas durant les vacances et les jours fériés. Enfin, et admirablement, la commune vient de bénéficier de deux nouveaux projets, le premier consiste à la réalisation d'une passerelle avec un montant de 400 millions de centimes, afin d'épargner les accidents de la route, et le deuxième consiste en une route d'évitement sur une distance de 6 km, reliant la CW 73, l'Autoroute est-ouest et la RN 4, avec une enveloppe estimée à 210 milliards de centimes.