Poursuivant son périple à travers les wilayas du pays dans le cadre de l'application des dispositions du décret exécutif 92/ 414, relatif au contrôle préalable des dépenses engagées, une délégation représentant les ministères de l'Intérieur et des Collectivités locales et des Finances a animé, jeudi, un séminaire régional auquel ont pris part des cadres des wilayas de Laghouat, Djelfa, Médéa et Blida. En début de séance, Hocine Ouadah, wali de Blida, a mis en relief l'importance de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre de la mise à niveau du fonctionnement des communes tout en rappelant l'effort budgétaire alloué par l'Etat pour le développement. Il rappellera, dans ce contexte, que l'important programme quinquennal 2010/2014 initié par le président de la République nécessitera une plus grande rigueur dans sa gestion. De son côté, M. Assam, représentant du ministère de l'Intérieur, a indiqué que dans le souci d'une reprise en main par les communes, le ministère de l'Intérieur, en accord avec celui des Finances, a pu dégager une enveloppe de 22,300 milliards de dinars pour l'assainissement des dettes des communes relevant du fonctionnement ou de l'équipement. A travers ses explications relatives à l'organisation, l'orateur précisera que dans le cadre d'une mise en application du contrôle préalable, il a été procédé au recrutement de comptables et d'informaticiens, comme premiers jalons. «Dans un premier temps, cette opération concernera les communes des chefs-lieux de wilaya où un contrôleur financier sera désigné. En 2011, l'opération sera élargie aux chefs-lieux de daïra, alors qu'en 2012, toutes les communes seront dotées de contrôleurs financiers», a précisé le représentant du ministère de l'Intérieur. De l'avis d'un participant, la nouvelle démarche apportera plus de rigueur dans la gestion des communes, car le contrôleur financier sera en quelque sorte un conseiller pour le président de l'APC, d'ailleurs, il n'aura plus à engager de dépenses s'il n'a pas de disponibilité de crédits. Après l'engagement d'un débat au cours duquel plusieurs intervenants ont pris la parole afin de s'informer des mécanismes de cette nouvelle disposition, trois ateliers ont été mis en place pour traiter diverses questions touchant au fonctionnement de la gestion des communes.