L'opération de relogement a débuté, avant-hier, et a touché 45 familles. Ces dernières ont été relogées dans le quartier «500 logements» à Souidania et 20 autres dans le quartier «1 680 logements» à Birtouta. Cette opération, qui est la 9e, depuis mars dernier, selon la wilaya d'Alger, s'inscrit dans le cadre de l'éradication des bidonvilles et de l'habitat précaire, initiée par la même tutelle en vue de poursuivre son action d'envergure pour l'éradication des bidonvilles et de l'habitat précaire. Des moyens humains et matériels nécessaires ont été déployés pour un bon déroulement de l'opération. Plus de 200 ouvriers ont été mobilisés, 140 camions et 5 microbus ont assuré le transport des familles. Cette opération est déroulée sous la supervision des autorités locales de la circonscription administrative de Chéraga. Dans ce cadre, le vice-président de l'APC de Chéraga, chargé du social, Miloudi Ali, a souligné à la Nouvelle République, que l'opération s'est déroulée dans de bonnes conditions, précisant que tous les moyens matériels et humains y ont été mobilisés afin d'éradiquer les deux sites. «Il s'agit des habitations précaires qui remontent depuis les années 1962, menacées d'effondrement à n'importe quel moment», a t-il déclaré. Et il enchaînera : «Toutes les familles habitant les deux sites ont été relogées dans des logements décents.» Bénéficières des logements à Souidania : la satisfaction Avant-hier était une journée de joie, pour les bénéficiaires des 100 logements à Souidania, un moment de grand bonheur et de joie pour ces familles qui ont connu les privations, ainsi que la misère dans ces habitations précaires depuis des décennies. Les enfants ont eu aussi leur part de bonheur et de joie dans leurs nouveaux appartements. Abdellah, bénéficière d'un appartement F3, ne cachait pas sa joie. «Hamdoullah, j'avais l'impression de naître une deuxième fois, au moment, que je suis rentré dans mon nouvel appartement. Ce merveilleux site me fait oublier toutes mes souffrances», a-t-il souligné. De son côté, Ali, un père de famille, ayant passé plus de 15 ans à la ferme «ex-Flamand» affirme, tout heureux, son entière satisfaction. «Nous avons vécu ma famille et moi, composée de 6 personnes des moments très difficiles dans ces grottes, tout en apprivoisant les rats et les animaux dangereux. Mais aujourd'hui, Hamdoullah, tout a changé.» Même constat pour Rabah, qui déclare sa satisfaction. «Je n'ai jamais imaginé qu'un jour j'allais me retrouver dans un tel appartement, surtout, avec les promesses non tenues de ces dernières années, car j'ai perdu espoir», a-t-il conclu.