La vie est football. Les médias sont football, partout à travers le monde, on tente de s'identifier par rapport à la qualité et aux résultats du football. On est ce qu'est le football. C'est une réalité que personne ne peut contourner. Le marketing sportif gagne du terrain. Il est aujourd'hui un moyen de communication intégré à la stratégie générale. Il permet de contribuer au développement business et resserrer les liens avec des publics divers. Des experts ont créé des échelles d'évaluation aujourd'hui reconnues comme normes mondiales pour mener en amont, «pendant» et en aval des investissements dans l'écosystème du sport business. On est donc bien les ambassadeurs de nos joueurs. On porte le nom de notre fan. On ne portera jamais la marque d'un produit. Est-ce parce que le football a su se faire sa propre communication, sa propre marque, sa propre intelligence. Partout à travers le monde la seule activité qui se bat pour se créer son propre espace de communication et d'information c'est bien le football. Les chaînes de télés ouvraient bien souvent leurs éditions par ce sport moins maintenant. Les annonceurs marquent un arrêt alors que c'est maintenant, l'été est la période idéal pour agresser le consommateur un peu plus… Pour passer à l'offensive, à la création, à des initiatives fortes et inimaginables pour se positionner sur ce marché publicitaire en pleine ébullition. Les entreprises se sont-elles essoufflés après le Mondial ? Pourtant, la publicité surveillée à la loupe se fait reine et se fait plus prête des consommateurs. Ce qui frappe le plus, au cœur de nos villes, communes, villages, ce sont ces couleurs qui provoquent et ces messages déjà vus quelques part. Un phénomène qui dénonce un manque de créativité. Les produits se protègent et se positionnent difficilement que par les noms des joueurs et le contraire semble ne pas se réaliser. Un autre genre de pub fit son apparition, c'est la pub qui félicite les équipes qui étaient engagées dans la compétition mondiale. Alors à travers ce nouveau style de séduction, on est quelque part perdu. Le produit est noyé dans un message d'encouragement, plus rien à comprendre. Quelque chose a failli lors de cette Coupe du monde ou les annonceurs se sont bousculés pour s'arracher les meilleurs joueurs pour leur coller le produit sans message convaincant. La pub a complètement déroutés les annonceurs lesquels oublient le temps d'une compétition leur raison d'être. Les agences de publicité se sont données à ce jeu culturel pour se positionner, c'est la course vers la meilleure accroche, l'essentiel est de convaincre le consommateur. Pourtant, un autre sport bat son plein, là bas au Canada. Personne ne fait attention. Même la télé ne donne pratiquement rien comme information, juste un flash, comme si nos athlètes qui courent avec le dossard aux couleurs algériennes n'intéressent personne alors que Abderrahmane Anou vient de décrocher la deuxième place de la finale du 1 500 m de la 13e édition du Championnat du monde juniors d'athlétisme qui se déroule dans la ville canadienne de Moncton (19-25 juillet) ave un temps de (3:38.86), devancé par le Kenyan Caleb Mwangangi Ndiku, vainqueur de la course en 3:37.30. «J'étais, disait-il au terme de sa course près du groupe, parce que je sais que mon finish est très fort. C'est comme ça que j'ai eu la deuxième place. J'ai été très heureux lorsque j'ai franchi la ligne d'arrivée. J'ai travaillé dur pour améliorer mes performances. La prochaine fois, je viserai la médaille d'or», a déclaré Anou à l'issue de la course sur le site officiel de la compétition. Douze athlètes ont pris part à la finale du 1 500 m dont cinq africains. Voila qui réconforte mais un repère qui se perd parce que non football. La publicité est réveillée pour le football mais pas pour l'athlétisme. Le football doit réussir, les autres aussi, c'est le sport algérien qui doit être soutenu par les marques et à travers elle, notre économie qui gagne. C'est quand même dommage, pourtant des nationaux font honneur au pays se démènent pour que l'hymne national retentisse là bas au canada et l'emblème national hissé à cette occasion. Les autres disciplines sportives mériteraient aussi des commentaires, des analyses, des critiques. Y aurait il chez nous que des spécialistes en football ? Bon allons pour terminer, nous vous invitons à noter qu'en 2006, dans un rapport intitulé Prévisions 2006-2010 pour le secteur des loisirs et des médias PricewaterhouseCoopers, estime les dépenses publicitaires mondiales à 385 milliards de dollars US. Ce cabinet comptable évalue à 500 milliards de dollars US son poids pour 2010. La publicité ne garantit pas à elle seule le succès. L'histoire publicitaire a connu des campagnes brillantes pour des produits médiocres vite dépassés par la concurrence et, à contrario, de budgets publicitaires dépensés dans une campagne peu convaincante, peu marquante, pour des produits qui se sont néanmoins bien vendus. C'est enfin une heureuse occasion qui bouscule les données et qui offre à ceux qui sont amoureux de la publicité de se former un peu plus et de comprendre que la publicité peut rapporter gros mais qu'elle risque de les laisser sur le chemin de la créativité si l'on ne la respecte pas. La publicité, c'est la plus belle chose qui éclaire le monde qui donne des couleurs et qui met en confrontation les idées, les expériences et le professionnalisme. Quatre journées euro maghrébines ce sont tenues à Alger à l'initiative de RH. Internationale communication, déjà sur ce sujet, les Cinquièmes se préparent, elles enseignent sur la manière la plus séduisante pour améliorer les différentes stratégies de communication pour que la pub qui connaît une progression de seulement 0,9% pour 2010 gagne à la hausse. Ce nouveau regain d'optimisme est dû à la «croissance plus forte que prévu enregistrée durant le 1er semestre de l'année, notamment, aux Etats-Unis et en Europe de l'Ouest». La saison nationale du football ouvrira ses portes prochainement. Comme au mondial, les annonceurs devront aussi faire passer leurs messages à travers les clubs qui respectent la sportivité et les joueurs qui dégagent les signaux les plus forts de la sportivité. C'est cela aussi de la contribution.