Les champs pédestres de Khessibia (ex-Saint André), implantés à la sortie de la périphérie ouest et sud-ouest du chef-lieu, abandonnée partiellement par l'assemblée populaire communale dans le chapitre du nettoiement et du gardiennage, a vu ces trois sites se transformer en un véritable bar à ciel ouvert, spécialement la nuit où des milliers de bouteilles, canettes de bière et autres vins jonchent le sol de ces espaces verts perdus à jamais. Aussi, au lieudit «parc de la casse» situé à la périphérie ouest du chef-lieu, véritable noman's land, où se monnaye à prix fort des pièces détachées de véhicules provenant pour la plupart des cas des vols de voitures et engins des travaux publics, se transforme la nuit en un lieu festif où se mélangent alcool et femmes. Ici, le spectacle est ahurissant : la pêche est miraculeuse. On rencontre des vieux âgés plus de soixante-dix ans, des jeunes oisifs et moins jeunes, mais aussi des délinquants récidivistes qui font la fête chaque soirée dans ce haut lieu insalubre et non sécurisé. Lequel peut à tout moment basculer vers l'irrémédiable au cours des nombreuses altercations signalées, et qui tournent le plus souvent aux coups de poings entre les divers compagnons de beuveries qui se partagent les lieux touffus et difficiles d'accès. Le jeune officier de police, Djaâfri Bachir, connu pour son franc-parler le tout enveloppée d'un sang-froid extraordinaire, a fini par maîtriser la situation en donnant une leçon magistrale à tout ce beau monde qui s'est approprié ce terrain abandonné par la municipalité. Une mesure dissuasive, certes, mais qui n'est sûrement pas suffisante – sauf à faire exploser les prisons. Le geste du jeune officier de police, d'ailleurs chevronné, on l'aura compris, que si l'on s'amuse à faire conformément son boulot on verra les locaux des différentes sûretés urbaines dans l'incapacité de contenir les individus en état d'ébriété avancée ,principal fléau aujourd'hui. Idem, dans ce qui se passe au quartier Bendaoud' une véritable plaie au cœur du chef-lieu de la wilaya, et dont le litige semble s'éterniser dans le temps et l'espace. Au cours de cette soirée, juste après le ratissage du Parc de la casse et sur le dédoublement de la route d'Oran qui longe l'entrée principale du chef-lieu, trois jeunes comparses et une fille, apparement de mœurs légères, ont nié d'être en compagnie de cette dernière, seront escortés à la 6e sûreté urbaine pour examen de situation. Non loin, deux autres jeunes éméchés seront interpellés, une moto de marque Yamaha, paraît-il, sans papiers, seront conduits vers la même sûreté urbaine territorialement compétente, pour subir un examen de situation. C'est la procédure légale pour les cas suspects, car les examens dévoilent de temps à autre que certains font l'objet de mandats d'arrêt ou bulletins de recherche. La démission des parents vis-à-vis de leurs progénitures Au lieu dit, Sidi Saïd, à l'entrée du pôle universitaire, quatre jeunes seront interpellés pour consommation de boissons alcoolisées dans un lieu public. Contrairement, à ce qu'on dit, toutes les bouteilles de bière ou de vinssaisies sur place ont été détruites sur le lieu même et devant la présence des officiers de police qui supervisent cette opération. Aussi, il est navrant de voir des enfants mineurs âgés entre huit à dix sept ans, lâchés à des heures tardives par la démission des parents. La loi protège les enfants mineures mais les parents l'ignorent et sont passibles d'être poursuivis devant la justice. De gros mots fusèrent de partout et des bras d'honneur sont lancés à la direction des policiers, le tout accompagné de sifflements stridents par ces mêmes garnements abandonnés sur la voie publique par des parents indélicats. Des voitures en file indienne, et dont les occupants en toute quiétude, consomment des boissons alcoolisées, ne mesurent pas les conséquences dont ils sont condamnables en matière de terrorisme routier et autres séquelles sur l'environnement, quand des milliers de bouteilles vides sont lancées à travers les routes, et des déchets solides nuisent gravement à notre environnement. Qui ose déposer pour une plainte par les temps qui courent ? Une virée à Sidi-Bousekrine, un quartier chaud par excellence, véritable nid de la prostitution où se mêlent des dealers aguerris, souteneurs sans scrupules, barbots et tenanciers de boissons alcoolisés des bas-fonds, plusieurs fois sujets à des agressions avec violence sur des consommateurs et autres simples citoyens qui ont la malchance de fouler cette zone de non-droit, et que les services de sécurité mentionnent comme étant le point sombre du chef-lieu. Or, c'est le soir et surtout la nuit que l'insécurité menace toujours dans ce haut lieu de la débauche, au partir du lieu dit Baticha, qui surplombe la place Sidi Bousekrine, où des passants se font canarder par des jets bouteilles de bière ou carrément par des jets de pierre. Des interpellations ont été effectives dans ce véritable mirador, qui sert à un poste de surveillance aux malfrats bien déterminés à en découdre avec de paisibles citoyens qui aspirent à la tranquillité. Juste à quelques encablures de la rue Sidi Mohamed-Chérif, qui jouxte le cimetière portant le même nom de cette rue, a été a plusieurs fois sujet à des poussées de l'insécurité, et des voyous sans foi ni loi consomment psychotropes, haschich, boissons alcoolisées au sein du cimetière, en causant un tapage insolite devant des riverains terrassés par la peur. Un habitant rencontré dans ce haut lieu de l'impunité, nous dira en ces termes: «Qui ose déposer plainte par ces temps qui courent, quand on sait que ces mêmes voyous qui font la pluie et le beau temps, bénéficient de diverses grâces ou hardiment remis en liberté par les magistrats qui traitent ces affaires le jour même de leur présentation ?». Nous comprenons sincèrement la hantise de ces riverains exposés aux représailles, mais nous nous refusons d'en faire un thème de propagande. De notre côté, on laisse aux responsables concernés qui sont autour des tables de décisions pour trouver des mesures qui s'imposent afin de mettre un terme à ces exactions, dont se disent victimes les populations qui n'osent ouvrir la bouche dans ces zones de non-droit. Commerce de boissons alcoolisées ou coupe-gorge ? Les récidivistes sont les maîtres du lieu et font régner la terreur à Sidi-Bousekrine, vu l'ambiance régnante où l'alcool coule à flot au risque et péril des adeptes de Bacchus. En bifurquant vers Aïn Soltane via le quartier populaire de Baba-Ali, au lieu dit El-Ghar, un espace aménagé par la commune, sera transformé par la force des choses comme les différents espaces verts, en un bar à ciel ouvert. Cinq jeunes qui consommaient de la bière dans ce lieu ouvert au public, seront débusqués et emmenés à la 1re sûreté urbaine de Baba-Ali pour examen de situation. Les bouteilles de bière saisies subiront, quant à eux, le même sort que les autres lots trouvés en possession des individus en question. Dans ce contexte biaisé, où le nid des délinquants notoirement connus, ont trouvé refuge autour d'un commerce juteux pas comme les autres. Des histoires de troc, où la vie humaine ne pèse même pas cent dinars, pour que des irascibles énergumènes assaillants soient capables de ronger les visages des gens à l'aide de couteaux et autres sabres des années de braise sur ordre des petits gérants de paille de tout acabit qui pullulent en ces temps propices de la délinquance. Décidément,on aura tous vu au cours de cette soirée classée comme étant «très calme», où des malfrats sans foi ni loi n'accordent aucun répit quand ils jouent avec des objets tranchants, ainsi que des types éméchés ou semblant l'être qui vous font les poches, où un baron forme un bouchon au lieu dit Café Seradji situé à la sortie de la périphérie ouest du chef-lieu pendant qu'un complice fait les poches des malheureux passagers, pour la plupart des jeunes militaires. Un imam, qui fait des fausses déclarations au sujet d'une banale affaire de stationnement, des bagarres entre familles pour des histoires à dormir debout et qui finissent le plus souvent par des coups et blessures volontaires, sans que les belligérants ne déposent plainte, ce qui dépasse les services de police, des coups de téléphone anonymes faisant état de consommation de drogue dans des endroits minutieusement détaillés mais qui finissent toujours en queue de poisson, etc. Ici, les officiers de police et les policiers au cours de cette permanence, qui a été taxée comme étant une nuit très très calme sont aux aguets à la moindre information pouvant être couronnée par une pêche miraculeuse. (A suivre)