Le 11 juillet 1995, l'imam Abdelbaki Sahraoui, cofondateur du FIS, et son secrétaire sont abattus dans la mosquée de la rue Myrha à Paris (XVIIIe) par deux inconnus armés d'un fusil à pompe et d'un pistolet. L'enquête n'a jamais permis d'identifier les auteurs. Le 15 juillet, une fusillade éclate à Bron entre les policiers et Khaled Kelkal lorsqu'une voiture tente de forcer un barrage de police. Le 25 juillet à 17h30, une bouteille de gaz bourrée d'écrous explose dans le RER parisien à la gare Saint-Michel-Notre-Dame. Le bilan final est de 8 morts et 119 blessés. C'est le début des attentats meurtriers. Les auteurs de l'attentat furent arrêtés et jugés. Le 17 août, une nouvelle bombe cachée dans une poubelle fait 16 blessés à Paris près de la place Charles-de-Gaulle. Il s'agit encore d'une bombonne de gaz avec des clous 11. L'instruction n'a pas permis de retrouver les auteurs (non-lieu prononcé le 4 juin 2004). Le 26 août, une bombe est découverte sur la LGV sud-est près de Lyon. Elle était supposée exploser au passage d'un TGV. On retrouve sur la bombe les empreintes de Khaled Kelkal. Le 3 septembre, une cocotte-minute remplie de clous et d'écrous fait long feu sur le marché du boulevard Richard-Lenoir à Paris (XIe), près de la Bastille. Elle fait quatre blessés légers. L'instruction n'a pas permis de retrouver les auteurs (non-lieu prononcé le 17 septembre 2001). Le 4 septembre, une bouteille de gaz est trouvée puis désamorcée dans des toilettes publiques à Paris, près d'une école. Elle devait exploser la veille. L'instruction n'a pas permis de retrouver les auteurs (non-lieu prononcé le 13 septembre 2001). Le 7 septembre, à Villeurbanne, une voiture piégée explose près d'une école juive. Il n'y eut pas de morts car les enfants ne sont pas sortis à l'heure prévue. Le bilan est de 11 blessés. Khaled Kelkal serait à l'origine de cette explosion. Cette date marque l'activation du plan Vigipirate qui n'a jamais été arrêté depuis. Le 27 septembre, une nouvelle fusillade éclate entre plusieurs membres du GIA dont Khaled Kelkal qui échappe au GIGN. Karim Koussa est grièvement blessé et Abdelkader Bouhadjar et Abdelkader Mameri sont interpellés. Le 6 octobre, jour de l'enterrement de Khaled Kelkal, une bombe (bouteille de gaz avec des clous et boulons) cachée dans une poubelle explose près de la station de métro Maison-Blanche. Le 17 octobre, une rame du RER «C» est perforée par l'explosion d'une bombe entre les stations Musée d'Orsay et Saint-Michel .