Les conducteurs de véhicules de la wilaya de Annaba dans toutes ses agglomérations semblent faire fi de toutes les nouvelles dispositions du code de la route en vigueur. La plupart des accidents de voiture qui se produisent, souvent, à travers toute la région, sont dus généralement au non-respect du code de la route. Autrement dit, la négligence serait fréquemment le facteur principal de la mauvaise conduite due à l'excès de vitesse et l'ébriété. D'après les statistiques, les accidents de voiture font une moyenne de 3 500 morts par année, ainsi que des milliers de blessés, dans 300 000 accidents enregistrés à travers le territoire national. De ce fait, les nombreux automobilistes circulant sur les boulevards et les rues de Annaba, sont devenus, en cette occasion qui coïncide avec le mois de Ramadhan, plus agressifs que les années précédentes, ce qui a été constaté au niveau de la Sûreté de wilaya. Il convient de signaler qu'aucun de ces chauffeurs, n'aurait pensé un jour à respecter le code de la route en question. Ni les signalisations routières, ni les passages piétons, ni les plaques, n'ont été prises en considération par ces chauffards qui causent plus de malheurs que de bonheur. Même les policiers, selon les témoignages requis, sont parfois victimes de l'indiscipline et de l'incivisme des actes de ces chauffeurs, allant parfois jusqu'à les ester en justice. Il y a lieu de signaler qu'une recrudescence de ce phénomène est enregistrée au niveau des services sécuritaires routiers. Ces agissements sont relevés habituellement beaucoup plus pendant la nuit, comme si le départ des agents de l'ordre public arrangeait bien ces chauffeurs, couche-tards, qui trouvent, ainsi, la voie libre pour «imposer» leur loi par une conduite dangereuse. Ce comportement risqué a tendance, en l'absence des agents de l'ordre public, à causer encore de graves accidents et parfois mortels. Le nouveau code de la route entré en vigueur en juillet 2009, était censé instaurer un durcissement dans les mesures de conduite, alors qu'il n'a, jusqu'à l'heure où nous mettons sous presse, abouti à aucun changement radical permettant d'y voir plus clair. Cette situation ne cesse d'empirer à l'approche du mois sacré et pour faire face à ces dangereux chauffeurs, lesquels sont constamment en train de rouler sans respect d'aucune durée minimale du repos physique, même au détriment de leur propre santé, il vaudrait mieux parer aux excès de vitesse pendant la nuit dans la ville de Annaba, et trouver un moyen de parvenir à renforcer la sécurité routière nocturne afin d'éviter une multitude d'accidents.