,A ce jour, l'USM Khenchela qui vient d'accéder à la D2 n'a pas entamé les entraînements. Pire le président du club et néanmoins président de l'APC, Bibi Abid a dû racler quelque part des tiroirs pour payer les frais d'engagement du club, affirmant que les caisses étaient vides. Après le f'tour durant la journée du mardi, il y avait une grande foule de supporters venus faire part de leur mécontentement. Le président du club se trouvait dans le local de l'USMK mitoyen au CCLS. Nos propos ne vont pas plaire assurément quelque part, mais la vérité, il faut quand même la dire, nous interpellent les nombreux supporters. Ils ont raison. Cependant entre la rumeur, la manipulation et la réalité, il est difficile de faire la part des choses. Explication : tout a bien commencé. Le président de l'association Bibi Abid élu, désigne à son tour, un président de section, ingénieur de son état, ancien arbitre fédéral et ancien président de l'USMK, en l'occurrence, Cheriet Rabie issu d'une famille de sportif. Son propre père, le défunt Ami el Gharbi est un fan et dirigeant du club. Alors des contacts sont entrepris avec l'ex-entraîneur Laghrour qui décline l'offre. On fait appel à l'entraîneur Bourabha. Des parties intéressées entèrent une action de déstabilisation. Le wali intervient convié par le président du club et lui recommande de reprendre Laghrour. Sur le coup, le président de la section démissionne, ulcéré par les voltes face et des uns et des autres, il refusera de répondre aux multiples coups de fils du président de l'association qui avait lors de l'installation de Bourabha juré que personne ne lui imposera rien pour fléchir ensuite. Bourabha se retire et accuse des parties d'être à l'origine de ses problèmes. L'USMK étant assimilé à une vache à traire. A ce niveau, vaux mieux s'arrêter là, car si on se met à parler des matchs combinés, de la chkara et de la destination des recettes d'entrée au stade, c'est tout un film où les dirigeants s'avèrent, eux mêmes, impuissants ou complices. Mais dans une petite ville où tout le monde sait ce qui se passe, le témoignage de Laasis Sadek, chargé d'écouler la billetterie est édifiant, il déclare à La Nouvelle République que toute sa vie, il s'est attaché au club dont les ennemis d'hier tirent le ficelles, maintenant ils en profitent. L'allusion est claire, tout le problème de l'USMK actuellement, c'est une affaire de sous. Plusieurs jours après rien, pas d'entraîneur, pas de joueurs, donc la soirée du mardi les supporters demandent au président du club de nommer officiellement un entraîneur. Il y en a marre du chantage, disent les uns. Il paraît que la semaine prochaine (enfin une bonne nouvelle), on fera appel à Boughrara Liamine, l'ex-keeper de la JSK et entraîneur de plusieurs clubs dont l'As khroub. En espérant qu'il ne va pas y avoir un nouveau feuilleton qui sera mis en scène comme d'habitude par des schizophrénies, les mêmes. La double accession deux années de suite est liée à l'argent à un groupe y compris l'entraîneur et les joueurs et aussi à d'autres trucs comme cela se fait partout en Algérie. C'est pourquoi notre football national est médiocre et le restera encore, car presque tout le monde le qualifie de pire espèce de rapace, comme c'est le cas de l'USMK. Puise Allah en ces journées ramadanesques éloigner ce genre de personnes de nous de quelques années lumières.